DOLBEAU-MISTASSINI – Afin de poursuivre sa croissance et d’optimiser ses procédés de fabrication, Portes et fenêtres Polair 3 a acquis une ébavureuse pour son usine de Dolbeau-Mistassini. La machine automatisée est arrivée tout droit d’Allemagne et l’entreprise dolmissoise a dû débourser plus de 145 000 $ pour son acquisition.

« La machine nettoie toutes les bavures des soudures de PVC. On en avait déjà une que l’on avait achetée neuve en 2005, mais ça a évolué pas mal depuis. Alors là, on en a acheté une qui doit avoir coûté le double du prix de ce que l’on avait payé dans le temps, mais avec cette nouvelle machine, il n’y a pas de retouche à faire à la main après », explique Jasmin Goudreault, dirigeant de l’entreprise familiale.

En plus d’être à la fine pointe de la technologie et de d’assurer une finition plus précise, l’ébavureuse qui est opérée par un seul employé permet une économie de temps considérable. « En tout et partout, on doit sauver environ 4 fois le temps de travail que ça prenait avant. La nouvelle machine roule pas mal plus vite. C’est vraiment efficace, car l’autre, il y avait des parties qu’elle ne faisait pas. »

Camions

L’achat de l’ébavureuse n’est pas la seule dépense importante faite cette année par Polair 3. La livraison et l’installation de portes et fenêtres exigent de nombreux déplacements sur l’ensemble du territoire du Saguenay-Lac-Saint-Jean. L’achat de nouveaux camions a donc été nécessaire. Finalement, Jasmin Goudreault évalue l’ensemble des investissements de la compagnie pour l’année 2019 à près de 300 000 $.

« Dans les autres investissements que l’on a faits cette année, on a rajeuni notre flotte de véhicules. On a deux transits neufs et une camionnette neuve. Il y en a un aussi qui est au propane, car on veut être aux énergies plus propres. On essaie ça et on croit que ça vaut la peine. C’est un geste pour l’environnement et c’est aussi plus économique à la longue. »

Main-d’œuvre

Jasmin Goudreault confirme que Polair 3 connaît une bonne croissance depuis deux ans et que son équipe compte maintenant 32 employés, répartis entre l’usine de fabrication de Dolbeau et les bureaux de vente d’Alma et de Saguenay. Il reconnaît que la pénurie de main-d’œuvre sera probablement le plus grand défi auquel la compagnie devra faire face au cours des prochaines années.

« À date on était chanceux, mais je vois venir le problème plus pour l’année prochaine. On parle gros aux employés pour qu’ils nous fournissent des références et ça nous a bien réussi jusqu’à maintenant. »