SAGUENAY – Une garderie pourrait bientôt s’implanter dans le parc industriel de Jonquière. La société de gestion immobilière LocatR est devenue propriétaire de l’édifice, qui a longtemps été occupé par la station de radio CKRS, sur la rue Panet. Rencontrés par Informe Affaires mardi matin, le promoteur Steve Vachon et le président de l’Association des parcs industriels de Jonquière, Claude Hubert, croient qu’il pourrait s’agit d’un incitatif intéressant pour attirer de nouveaux travailleurs dans le secteur.
Également propriétaire de Transcol, Claude Hubert indique d’entrée de jeu que le projet de garderie est en branle depuis quelques mois. « Tout comme d’autres organisations, mon entreprise vit des problèmes de main-d’œuvre et je me suis assis avec des employés pour avoir des idées de stratégies incitatives. On a rapidement remarqué qu’une garderie pourrait être un service qui permettrait d’attirer de jeunes parents au sein de nos équipes », précise celui qui avait initialement l’idée acquérir un bâtiment voisin de ses installations pour permettre la réalisation de ce projet.
Emplacement stratégique
Pour lors, le promoteur est à la recherche de personnes intéressées à opérer le service. « Nous proposons 2 500 pieds carrés d’espace locatif pour ce projet. Notre terrain est assez grand pour permettre l’aménagement d’une cour clôturée pour les enfants. Pour d’autres phases, nous pouvons même nous permettre l’agrandissement du bâtiment, si nécessaire. L’édifice est dans un emplacement stratégique et il y aurait déjà un bassin de clients potentiels. Je demeure ouvert à toutes les possibilités pour le local, mais c’est certain que la garderie est un projet structurant qu’il faut encourager pour le coin », affirme Steve Vachon.
S’inspirer des Étoiles du Parc
Le représentant de l’Association des entreprises des parcs industriels de Jonquière (ADPIJ) croit que le modèle de la garderie Les Étoiles du Parc du secteur industriel de Chicoutimi est à prendre en exemple. « Nous voyons le succès des Étoiles du Parc et on aimerait répondre à ce besoin dans notre secteur. Nous sommes plus de 1 000 employés et une centaine d’entreprises. De ce nombre, il y a de nombreux parents qui doivent parfois faire de longs détours pour conduire leurs enfants à bon port. Nous voulons proposer la possibilité d’avoir un service de proximité à ces gens-là », fait savoir M. Hubert. « Des données démontrent que les gens visitent les commerces à proximité de leur résidence ou leur lieu de travail. Je crois qu’en offrant la possibilité aux travailleurs d’avoir des installations pour leurs enfants près de leur emploi, on vient combler un besoin et on réduit en même temps les retards avec la circulation », conclut M. Vachon.