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Karine Boivin Forcier

SAGUENAY – Une première entreprise de nettoyage de bacs d’ordures, recyclage ou compost résidentiels et commerciaux vient d’ouvrir ses portes à Saguenay. Sale Bac dessert le territoire du Saguenay ainsi que certains secteurs du Lac-Saint-Jean.

« J’ai découvert qu’il existait des camions pour le nettoyage de bacs, mais que le service n’était pas offert dans la région. J’ai discuté avec les entreprises qui en font à Montréal et j’ai vu qu’il y avait un marché pour ça », indique le propriétaire de Sale Bac, Steeve Junior Tremblay.

Ce dernier a travaillé pendant un an sur son projet avant de pouvoir lancer les opérations en avril. « J’en suis à ma troisième semaine et les deux premières ont été très occupées », précise-t-il, ajoutant qu’il réalise des contrats autant pour des clients résidentiels que commerciaux.

Un investissement de 100 000 $ a été nécessaire pour l’acquisition de la remorque ainsi que la création du site Web. « J’ai eu du soutien de Promotion Saguenay et de la SADC pour pouvoir lancer l’entreprise », mentionne M. Tremblay.

Écologique

Sale Bac nettoie les bacs à l’eau chaude à très haute pression, ce qui permet de les désinfecter et de les désodoriser. Le procédé se veut aussi écologique, puisqu’il utilise de l’eau non potable et qu’il récupère les eaux usées, qui sont envoyées à un centre de traitement des eaux. Les produits utilisés pour le nettoyage sont également biodégradables.

Selon le propriétaire, ce nettoyage professionnel assure l’élimination des mauvaises odeurs. Cela permet aussi d’éviter d’attirer les insectes et animaux indésirables. « Avec les bacs de compost, il y a vraiment un intérêt puisque ce sont les principaux irritants. Je pense que mon entreprise pourra grandir rapidement », souligne-t-il.

Steeve Junior Tremblay œuvre pour l’instant seul au sein de son entreprise. Il aimerait toutefois pouvoir embaucher des employés au cours des prochaines années. « Éventuellement, j’aimerais avoir des équipes qui font le nettoyage afin de pouvoir me concentrer sur la gestion », affirme-t-il.

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