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Karine Boivin Forcier

SAGUENAY – Le Jonquiérois d’origine Éric Larouche, qui occupait jusqu’à récemment les fonctions de vice-président principal pour l’est du Canada pour Interfor, fait affaires avec des équipes régionales pour la gestion de son patrimoine financier familial et pour son accompagnement en matière fiscale.

Natif de la région, l’homme d’affaires a gravi les échelons de l’industrie forestière et occupe depuis plusieurs années des postes de haute direction. Sa carrière l’a amené à se déplacer souvent, mais il est toujours resté attaché à sa région, d’où sa conjointe, Caroline, est également originaire et où il compte encore de la famille.

C’est donc tout naturellement que le couple s’est tourné vers l’équipe d’Yves Girard de la Financière Banque nationale pour la gestion de son patrimoine et vers celle d’Olivier Lacroix du Groupe Mallette sur le plan fiscal, toutes deux situées à Chicoutimi. « Je me suis déplacé beaucoup dans ma carrière, mais j’ai toujours conservé ces services. J’ai choisi de demeurer avec eux pour la relation de confiance que nous avons bâtie, l’alignement au plan des valeurs, leur dynamisme et leur service personnalisé », indique M. Larouche.

Importants montants

Éric Larouche a reçu d’importants montants dans le cadre de ses emplois de haute direction, mais il n’a pas envisagé de changer de gestionnaires. « Je ne me voyais pas dans des cabinets à Montréal, me faire conseiller des choses par des gens que je ne connais pas. Il faut souligner qu’on est très bien servis dans la région aussi, autant que dans de grandes firmes de Montréal ou Toronto. Nous avons l’expertise ici », assure-t-il.

Mentionnons que M. Larouche a notamment réalisé un gain de 6 M$ lors de la vente d’EACOM Timber Corporation à Interfor en février 2022. Il était alors actionnaire et vice-président d’EACOM. À la suite de cette transaction, il a obtenu le poste de vice-président principal pour l’est du Canada chez Interfor. Entre mai et août 2022, il a également effectué l’acquisition de 23 000 actions de la société à un prix moyen de 29 $ selon les documents des autorités réglementaires des marchés financiers. Interfor lui a également consenti, en mars 2022, un octroi de 11 000 actions à 39 $ l’unité sur des actions qu’il pourra exercer en 2025.

Selon la circulaire PROXY d’Interfor, le Jonquiérois d’origine a aussi reçu une rémunération annuelle de 1,6 M$ dans le cadre de ses fonctions qu’il exerçait pour la multinationale. Il y gérait sept scieries et deux usines de deuxième transformation.

Leadership positif

Depuis un an, dans ses fonctions de vice-président principal pour l’est du Canada, Éric Larouche a œuvré à une intégration en douceur d’EACOM au sein d’Interfor. « Un an, c’est rapide! Il y a eu un mélange qui s’est fait pour intégrer les meilleures pratiques et la culture d’entreprise de part et d’autre », précise-t-il.

Il a apprécié de travailler dans une relation de proximité avec les petites communautés forestières. « Dans ce secteur, tu veux avoir des communautés qui sont fortes, ce qui permet aux travailleurs d’y prendre ancrage », estime-t-il. M. Larouche s’est aussi toujours efforcé d’exercer un leadership positif. « Je suis privilégié de pouvoir faire ce que je fais. Je suis vraiment sensible à la réalité de nos travailleurs. Je sais ce que c’est de travailler fort pour obtenir ce qu’on a », souligne-t-il.

Après avoir quitté son emploi chez Interfor en bon termes en février, le Jonquiérois est actuellement en pause professionnelle. « J’ai vraiment hâte de voir où les prochaines étapes vont me mener », conclut-il.

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