Guy Bouchard
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Guy Bouchard

ROBERVAL - Informe Affaires a appris au cours des derniers jours que Denis Lebel, le président du Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) ne renouvellerait pas son mandat de trois ans qui se terminera le 14 août prochain. Celui qui se qualifie comme un PDG de transition souhaite que l’image de l’industrie forestière continue à évoluer positivement dans la perception populaire. D’ailleurs, il estime que la crise consécutive de la pandémie du COVI-19 a permis aux décideurs et citoyens du Québec de constater que l’industrie était véritablement un service essentiel pour nos sociétés.

« Quand le premier ministre a annoncé que l’économie allait être mise sur pause, l’industrie forestière n’était pas considérée comme un service essentiel. J’ai rapidement contacté le ministre des forêts et lui ai mentionné que s’il voulait que les entreprises et la population aient accès à des boîtes pour la pizza, le poulet et les mets à emporter, sans parler des papiers hygiéniques de toutes sortes, des couches et des masques, et bien d’autres produits qui ont des composantes de papier ou sont complètement faites de cette matière, il faut que les usines fonctionnent et que l’on continue à récolter du bois. Ça nous a permis de démontrer que la forêt est très importante dans l’économie du Québec. Je pense que ça prouve clairement que, malgré les difficultés, l’industrie à un bel avenir, mais il reste beaucoup d’éducation à faire (…), notamment sur l’importance de la forêt comme une des solutions pour réduire l’impact des GES », lance Denis Lebel.

« Le temps de faire des choses que j’aime »

« Veux veux pas quand tu passes de ministre senior dans l’action et que tu deviens chef adjoint de l’opposition officielle, là arrive une offre comme celle-là (…) c’est une belle façon de sortir dignement de la vie politique. Rappelons qu’à l’époque M. Andrew Scheer, nouvellement élu à la tête du Parti conservateur du Canada, m’avait proposé de demeurer chef adjoint et de l’aider à organiser la prochaine élection. Mais j’avais déjà donné là-dedans. Quand le CIFQ m’a approché, j’ai trouvé que c’était une belle façon de continuer à servir ma région. Par ailleurs, Je leur avais bien dit que je signais un contrat de trois ans et que je passerais à autre chose ensuite. Je suis rendu à l’étape de me rapprocher de mon épouse et de ma famille et de faire les choses que j’aime », confie le Robervalois, qui explique qu’il restera en poste éventuellement quelques semaines de plus, le temps qu’un successeur soit nommé pour le remplacer.

À propos du CIFQ

Le CIFQ est le porte-parole de l’industrie forestière du Québec. À elles seules, les entreprises de sciage résineux et feuillu, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et de panneaux et fabricants de bois d'ingénierie œuvrant au Québec génèrent 12,9 milliards $ en activité économique chaque année, près de 4 milliards $ en salaires et avantages sociaux dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d’impôts payés par les entreprises et les travailleurs.

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