SAGUENAY – Au cours des prochains mois, un projet de trois millions de dollars baptisé « Place de l’Église » prendra place sur le site de l’ancien presbytère et de l’église de Saint-Jean-Eudes située sur la rue Bonneau dans l’arrondissement de Jonquière. Les premiers résidents devraient mettre la main sur leur appartement haut de gamme d’ici l’été 2022.
L’église de Saint-Jean-Eudes a comme particularité d’être constituée d’une fondation juchée d’un toit. Le projet de construction ne vise donc pas à démolir le bâtiment, mais plutôt de conserver sa base et lui ajouter deux niveaux supplémentaires où seront localisé les 18 unités locatives. « La fondation deviendra un stationnement intérieur. Douze automobiles pourront s’y entasser et nous prévoyons aussi de l’espace pour des motos et des VTT », explique Michèle Paquette, l’une des initiatrices du projet.
Quatre associés impliqués
En tout, ils sont quatre associés à avoir investi sur le chantier : Jacques Hébert, André Girard, Benoit Girard et madame Paquette. « André et Benoit travaillent sur le projet depuis deux ans et c’est en 2021 qu’ils ont finalement racheté l’église. Moi et mon conjoint, monsieur Hébert, nous nous sommes greffés par la suite. Il s’agit de notre première expérience dans le monde immobilier. Nous sommes un couple d’entrepreneurs qui avons évolué par le passé dans le secteur touristique, notamment en fondant l’entreprise Parcours Aventures. »
Construire dans le respect du passé
L’entrepreneur général n’est nul autre qu’un des associés, monsieur André Girard et sa PME Construction A.GIR. Les travaux qui devraient débuter incessamment respecteront le style initial du presbytère. « Le clocher sera conservé et installé sur le terrain avec une plaque commémorative. De plus, nous avons mandaté les architectes de conserver l’essence du bâtiment en intégrant sur les côtés des pignons blancs qui font penser à des arches. »
Revitaliser un secteur
« Nous avons obtenu une subvention de Ville de Saguenay pour nos rénovations. Le quartier de Saint-Jean-Eudes a besoin d’être revitalisé et notre projet était conséquent avec les plans de la ville à ce qui a trait au rajeunissement du secteur. Une fois les conditions remplies, nous aurons accès à la subvention », conclut la femme d’affaires qui précise que les baux sont prêts et que des campagnes publicitaires sont en cours pour mousser le projet.