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Karine Boivin Forcier

ALMA – Le consortium ATA, dont fait partie l’entreprise Alco-TMI d’Alma en compagnie d’Arno de Trois-Rivières et Transelec de Laval, a remporté un contrat de près de 66 M$ pour la fourniture et l’installation des systèmes mécaniques, électriques, de commande et d'architecture de la centrale Romaine-4.

Le consortium travaillait déjà sur un contrat semblable pour le chantier de la Romaine-3 depuis 2014 et venait de terminer ces travaux. « Il s’agit en quelque sorte d’une continuité pour nous. […] Pour La Romaine-4, l’ingénierie et l’approvisionnement sont débutés, mais nous arriverons sur le chantier cet été. Nous devrions connaître un pic de main-d’œuvre vers le milieu de 2020, avec plus de 100 travailleurs sur le site », indique le président-directeur général d’Alco-TMI, Marc Lepage.

Dans le cadre du consortium, Alco-TMI s’occupera de la fabrication et de l’installation des composantes mécaniques pour la centrale, sauf le groupe turbine-alternateur dont le contrat est réalisé par une autre entreprise. Arno prendra en charge la portion électrique, alors que Transelec se spécialise dans le génie civil.

Le contrat de la Romaine-4 se terminera vers 2022. « C’est un projet majeur, qui occupera nos équipes pendants plusieurs années. C’est bon pour nous, pour nos employés, mais aussi pour la région », souligne M. Lepage. Alco-TMI connaît d’ailleurs une année très occupée en 2019, avec plusieurs contrats importants, dont des travaux à l’usine Westrock à La Tuque, à l’incinérateur de Québec, au FCC à Jonquière pour Rio Tinto et aux installations de Papiers White Birch à Rivière-du-Loup. Du côté fabrication, en plus des pièces pour ses différents chantiers, l’entreprise almatoise travaille sur une chaudière à vapeur pour l’américaine ASS Energy, qui devra être acheminée en Australie.

Longue association

Alco-TMI a formé le consortium ATA avec ses deux partenaires au tout début des chantiers de La Romaine, il y a près de 10 ans. Les trois entreprises ont donc une longue histoire de collaboration. « La nature de ces appels d’offres fait qu’il n’y a pas vraiment une seule entreprise capable de faire tous ces travaux-là. Il faut soit s’associer, soit faire affaire avec des sous-traitants. Nous, on a toujours cru plus à l’association qu’à l’utilisation de sous-traitants », affirme le PDG d’Alco-TMI.

Le consortium est donc une entreprise à part entière et possède son propre permis d’entrepreneur. Il avait soumissionné sur les contrats de la Romaine-1 et la Romaine-2, mais ne les avait pas obtenus. ATA a également des contrats ailleurs. « Le consortium devrait se poursuivre après la Romaine, selon les appels d’offres disponibles », mentionne Marc Lepage.

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