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Karine Boivin Forcier

SAGUENAY – L’entreprise Usinage SM de Chicoutimi investit environ un million de dollars dans l’agrandissement de ses bureaux et l’acquisition d’un nouvel équipement.

Les travaux d’agrandissement ont commencé au mois de mars et se termineront à l’automne. Ils permettront de doubler la superficie des bureaux. Ils sont réalisés par l’entrepreneur général Luc Lavoie.

« Le but, c’est d’augmenter l’espace pour nos employés. Ça comprend la salle de pause, les douches, etc. Nous augmentons aussi les bureaux pour la programmation pour l’usine. C’est vraiment pour hausser l’indice de bonheur et l’attractivité pour nos travailleurs », mentionne Sylvain Morin, président-directeur général d’Usinage SM.

Modernisation

L’acquisition du nouvel équipement fait partie du plan de modernisation d’Usinage SM. Il s’agit d’une aléseuse numérique à grande capacité qui vient remplacer une machine qui n’était pas automatisée. C’est la deuxième aléseuse numérique acquise par l’entreprise. « L’implantation de la première en 2022 a été un grand succès et ça nous a convaincus d’aller de l’avant », affirme M. Morin.

Ce dernier indique que le plan pour le virage technologique de l’usine comprendra plusieurs autres étapes au cours des prochaines années. D’autres investissements sont donc prévus, mais le PDG ne peut en dire plus pour le moment.

L’entreprise, qui célébrera ses 25 ans l’an prochain, souhaite augmenter sa productivité tout en conservant le même nombre d’employés, dans un contexte où le recrutement de machinistes demeure difficile. Un travailleur supplémentaire s’est toutefois joint à l’équipe récemment. « Dans les dernières années, nous avons pu augmenter la productivité d’environ 10 % par année », souligne Sylvain Morin.

Mentionnons qu’en 2023, Usinage SM s’est repositionné dans son marché. La PME a choisi de délaisser la réfection de roues de camions lourds et a vendu les équipements de ce département. « Ça nous a permis de rediriger les employés de ce département vers l’usinage pour nous y concentrer à 100 % », conclut M. Morin.

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