ALMA – En plus des cinq franchises Tim Hortons à son actif, Claude Gauthier a cumulé une carrière dans l’armée, où il été commandant du NCSM Champlain à Saguenay. Avant les vacances de Noël, il a décidé d’appeler ses enfants pour leur annoncer que l’heure de la succession était venue.
Claude Gauthier n’a accepté qu’une entrevue. C’est à Informe Affaires qu’il a décidé de se confier au sujet de sa retraite amplement méritée. Il laisse cependant à sa belle-fille, Isabelle Fortin, le soin de parler aux autres médias. D’un naturel calme, le franchisé de Tim Hortons a prévu un plan de succession qui s’étalera sur cinq ans. « J’ai vendu à Maxime Tremblay la franchise du Tim à Métabetchouan. Pour mes enfants, ce sera sur un programme de plusieurs années. Plutôt que d’acheter tout de suite en investissant de gros montants, ce plan permet d’étaler les termes sur cinq ans. Si, au bout de ce terme, il reste un montant à payer, le nouveau franchisé devra le payer. Mon beau-fils, Nicolas Fortin, a celui du Wal-Mart et ma belle-fille, Isabelle Fortin, celui du Carrefour Alma. J’ai gardé encore deux franchises, celles des Galeries Lac-Saint-Jean et de Saint-Ambroise, qui seront pour mes enfants dans quelque temps. Ce plan indique que, durant cinq ans, les personnes désignées à la relève sont responsables de la franchise et doivent participer aux réunions », a-t-il commenté en entrevue.
Claude Gauthier a jumelé 41 années de carrière dans le militaire au NCMS Champlain à Saguenay et 22 années en tant qu’homme d’affaires. « Le 15 octobre 2012, j’ai pris ma retraite militaire parce que j’avais 60 ans. Ensuite j’ai ouvert trois Tim en une année. Cela n’a pas été une erreur, mais difficile sur la santé physique. Il y a même eu une rumeur que j’allais en ouvrir un à Saint-Bruno et cela ne se fera pas, puisqu’il faut beaucoup de trafic routier », a-t-il ajouté.
Avec les cinq franchises, Claude Gauthier devait gérer 170 personnes quotidiennement. Aujourd’hui, en gardant seulement deux franchises pour faire « plaisir à son épouse » Marlène Gagnon, il gère entre 50 à 60 employés, donc sa qualité de vie s’est grandement améliorée. Celui qui a représenté l’ensemble des franchisés du Québec à Toronto et qui a donc représenté à lui seul la source d’information de la compagnie, estime qu’être en affaires c’est pouvoir créer sa chance. « Il faut bien s’entourer et mon succès provient des employés. Si on me voit dans un Tim, je suis la personne qui lave la vaisselle, c’est ma place », a-t-il conclu.
Pour sa part, Isabelle Fortin, nouvelle franchisée du Tim Hortons au Carrefour Alma n’attendait pas cette nouvelle si rapidement. « Je travaille pour Claude depuis de nombreuses années et lorsque j’ai appris la nouvelle, je n’en revenais pas. Aujourd’hui, une nouvelle carrière s’offre à moi », a-t-elle commenté.