SAGUENAY – Le Programme de développement technologique et dans le secteur de l’aluminium (PDT) du Centre d’entrepreneuriat et d’essaimage de l’Université du Québec à Chicoutimi (CEE-UQAC) a connu une excellente année 2020-2021. En effet, les chiffres sont révélateurs. En tout, c’est 12 entreprises qui ont bénéficié du programme et 21 projets déposés (13 en aluminium et 8 du secteur technologique). Cela a conduit à une participation financière de près de 275 000 $ pour une valeur totale des projets de 1 265 000 $, alors que le tout s’est conclu avec 8 embauches.
« Nous sommes extrêmement fiers des résultats de la dernière année, car ils démontrent l’importance et la pertinence du programme. La collaboration et les liens qui se tissent entre les entreprises et les étudiants ou les nouveaux diplômés sont aussi un gage de succès. Nous croyons que le Programme de développement technologique et dans le secteur de l’aluminium (PDT) a tout pour satisfaire les besoins des entreprises. », ont déclaré conjointement MM. Gilles Déry et Louis Dussault, président du conseil d’administration et directeur général du CEE-UQAC.
Un programme apprécié et utile
Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre spécialisée, le PDT agit comme un effet levier aux entreprises. En effet, le programme a pour objectif d’aider les entreprises à réaliser des projets innovants en leur offrant une aide financière pouvant aller jusqu’à 7 500 $ afin d’embaucher un étudiant ou un nouveau diplômé issu d’un programme scientifique ou technologique.
« Je demeure un grand supporteur de ce programme. Il permet aux étudiants d’acquérir de l’expérience pratique pour complémenter leur formation théorique. Il permet également aux entreprises d’amortir un peu le coût de formation initiale des nouveaux diplômés qu’elles embauchent. Nos stagiaires nous ont encore une fois cette année souligné la valeur de l’expérience acquise lors de leur passage chez nous et à quel point cet apprentissage obtenu dans des projets réels et auprès de collègues expérimentés est un complément essentiel à leur formation générale traditionnelle », témoigne Daniel Morissette de l’entreprise Mapgears.