ALMA – La Chambre de commerce et d’industrie Lac-Saint-Jean-Est (CCILSJE) accueille aujourd’hui 30 immigrants dans le cadre d’Un emploi en sol québécois, afin de leur permettre de rencontrer des employeurs et les convaincre de s’installer dans la région.
Le programme, une initiative de la Fédération des Chambres de commerce du Québec (FCCQ) financée par le gouvernement québécois, vise à favoriser l’intégration en emploi des personnes immigrantes, établies ici depuis moins de cinq ans, dans les régions. Il s’agit de la deuxième édition au Saguenay–Lac-Saint-Jean, puisque des participants avaient été accueillis à Saguenay à l’automne.
Une vingtaine d’entreprises de la région prenaient part à l’activité et rencontraient ce matin des participants pour une entrevue, dans le but de combler un ou plusieurs postes disponibles au sein de leur équipe. « Nous sommes très satisfaits. Ça se déroule très bien. Tous les participants passent des entrevues », souligne la directrice générale de la CCILSJE, Kathleen Voyer.
Afin de se distinguer des autres régions, les organisateurs du séjour d’Alma ont dépêché un représentant à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau afin d’accompagner les participants jusque dans la région. « Nabila, de Passionnément Lac-Saint-Jean-Est, a accueilli les participants, leur a remis une pochette touristique et leur a parlé de la région d’un point de vue économique. Elle a ensuite embarqué avec eux dans l’avion jusqu’à Alma et a pu leur donner des informations sur la région », indique Mme Voyer.
Autre point distinctif, les participants ont été accueillis par des élèves de sixième année de l’école Saint-Joseph, qui avaient fabriqué une banderole à leur intention. Il s’agit d’une première au Québec pour cette activité. Un dîner à l’Auberge des îles avec un conteur, la visite du Centre Mario-Tremblay, un tour de ville et la remise de produits touristiques sont également à l’horaire. Des personnes immigrantes établies dans la région depuis plusieurs années viendront également discuter avec les participants et leur présenter leur parcours. Le retour vers Montréal est prévu à 16 h 30. « L’objectif, c’est qu’ils viennent s’établir dans la région. Aujourd’hui, c’était un premier contact », conclut la directrice générale, qui croit qu’il s’agit d’une solution intéressante pour combler en partie les besoins de main-d’œuvre.