L’ÉÉP s’est basée sur les ressources minérales indiquées et présumées établies dans son estimation initiale des ressources minérales pour ses calculs. La future mine extrairait une moyenne annuelle de 900 000 tonnes de concentré de phosphate enrichi d’une teneur en P2O5 de 40 % et de 380 000 tonnes de magnétite d’une teneur en Fe2O3 de 92 %. La durée de vie de l’exploitation serait de 23 ans.
Les investissements initiaux seraient limités à 675 millions de dollars. La proximité d’une route provinciale pavée, d’une ligne électrique ainsi que du port en eau profonde de Saguenay contribuent notamment à limiter les coûts.
« Nous sommes ravis des résultats et de l’achèvement en temps opportun de cette ÉÉP. Les infrastructures locales existantes permettent de réduire nos coûts d’investissement et de maintenir une économie de mine robuste. First Phosphate prévoit finaliser sous peu son étude de préfaisabilité interne et avancer vers une étude de faisabilité », a commenté le PDG, John Passalacqua.
Taux de rendement
Selon les données présentées par First Phosphate, le projet générerait un taux de rendement interne (TRI) avant impôt de 37,1 % et une valeur actuelle nette (VAN) avant impôt de 2,1 G$. Pour obtenir ces valeurs, un taux d’actualisation de 8 %, un prix moyen du phosphate sur trois ans environ, majoré d’une prime de pureté et d’une source d’approvisionnement sûre potentielle, et un prix moyen de la magnétite sur deux ans, majoré d’une prime de pureté, ont été utilisés.
Après impôt, le TRI est de 33,3 %, avec une VAN de 1,59 G$, toujours à un taux d’actualisation de 8 %. Le projet générerait un flux de trésorerie après impôt de 700 millions de dollars au cours des trois premières années, soit une période de récupération de 2,9 ans à partir du début de la production. Le flux de trésorerie avant impôt pour ces années est de 783 millions de dollars, soit une période de récupération de 2,6 ans.