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Karine Boivin Forcier

ALMA – La miellerie et économusée Miel des Ruisseaux a lancé ce matin un parcours de réalité virtuelle qui permettra aux visiteurs d’expérimenter les opérations des ruches comme s’ils s’y trouvaient.

L’entreprise a investi 85 000 $ dans ce projet, qui devait être lancé en 2020, mais a été reporté à cause de la pandémie. « Avant la COVID, nous avions beaucoup de demandes pour visiter les ruchers. Cependant, avec la météo, la sécurité, les combinaisons, c’était très complexe à gérer. Donc, on a entrepris des démarches pour trouver une autre façon de les faire découvrir aux gens », explique le propriétaire de Miel des Ruisseaux, Patrick Fortier.

Afin de créer l’expérience de réalité virtuelle, la miellerie a fait affaire avec l’agence Eckinox et la Société du réseau Économusée (SRE). Ils ont créé un film de huit minutes qui donne l’impression aux visiteurs d’être présents dans les ruchers. Celui-ci est présenté dans des casques de réalité virtuelle que les gens peuvent utiliser dans une salle prévue à cet effet. « C’est vraiment comme s’ils nous accompagnent pour faire les opérations dans les ruches. Ça donne vraiment l’impression d’être entouré de milliers d’abeilles », précise M. Fortier.

Emplois

La fin de semaine, l’expérience de réalité virtuelle sera ajoutée au parcours de visite existant qui inclut une partie théorique. En semaine, seule la réalité virtuelle sera offerte. Le lancement de cette nouveauté devrait permettre la création d’un ou deux emplois d’été chez Miel des Ruisseaux, qui compte une dizaine de travailleurs en période estivale. « C’est sûr qu’avec l’enjeu de la main-d’œuvre actuel, utiliser une technologie de réalité virtuelle demande moins d’employés qu'une visite complète avec un guide. »

Assez unique

Selon le propriétaire, la réalité virtuelle s’utilise de plus en plus en tourisme, mais représente une expérience assez unique dans le domaine de l’abeille. Il estime que cela apporte une plus-value à l’offre de l’entreprise, toujours à la recherche de façons de se diversifier.

« Je pense qu’on va piquer la curiosité des gens. Cela devrait nous permettre d’élargir les tranches d’âge de nos visiteurs en attirant les jeunes avec l’aspect virtuel. Les gens sont de plus en plus sensibles aux abeilles, surtout cette année alors qu’on parle de grandes pertes dans les ruches du Québec. Nous leur offrons la chance de voir de près cet insecte », conclut Patrick Fortier.

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