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Jonathan Thibeault

SAGUENAY - Alexandre Ruelland et Alexis Rompré de l’entreprise SKYsag s’envoleront en Californie les 3 et 4 octobre prochains, à l’occasion du Drone World Expo (DWE). Il s’agit de la seule organisation régionale à avoir été sélectionnée par le manufacturier de drones DJI, en raison d’un nouveau lien d’affaires entre les deux compagnies.

Le fabricant DJI paiera l’ensemble des dépenses des deux entrepreneurs saguenéens.  «Les frais de kiosque, les billets d’avion et l’hôtel seront défrayés par eux. On a très hâte», mentionnent les deux partenaires, qui ne sont pas les seuls à bénéficier de ce privilège.

La semaine commerciale des drones battra son plein dans la Silicon Valley du 2 au 6 octobre. C’est d’ailleurs lors de cette semaine thématique que les entreprises pourront se tenir informées sur les nouveautés de leur industrie. «Ce sera l’occasion idéale pour rencontrer d’autres professionnels de notre milieu et faire la connaissance de potentiels clients canadiens et américains», souligne le copropriétaire de SKYsag, Alexis Rompré.

En expansion

La popularité pour les drones ne se dément pas, tellement que SKYsag a le vent dans les voiles après seulement 6 mois d’exploitation. L’entreprise possède de nombreux équipements, autant pour la captation vidéo du haut des airs, l’inspection de bâtiments et l’arrosage de terres agricoles. Depuis quelques jours, les deux pilotes dans la vingtaine sont devenus revendeurs autorisés pour DJI. «Notre boutique en ligne est en préparation. Par contre, les gens intéressés à nous acheter un drone peuvent le faire en allant sur notre page Facebook», mentionne Alexis, en précisant que l’ouverture d’un commerce est sur les planches à dessin. «C’est un projet que nous voulons réaliser depuis un certain temps. Avant d’ouvrir un magasin, nous commencerons par louer un bureau pour entreposer notre matériel au même endroit», rétorque Alexandre.

Bien qu’il soit trop tôt pour les deux associés de se consacrer à temps plein dans leur projet, les jeunes entrepreneurs n’abandonnent pas leur rêve de gagner leur vie dans cette industrie de plus en plus réglementée. «On va se concentrer sur notre premier été avec nos contrats agricoles et événementiels et on verra pour la suite», termine Alexandre Ruelland.

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