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Frédérica Fortin-Foster

RIVIÈRE-ÉTERNITÉ ­– Des silos à grains adaptés pour en faire des hébergements touristiques à Rivière-Éternité. Depuis le lancement la semaine dernière, la propriétaire constate un engouement inespéré pour Champ Libre sur les réseaux sociaux ainsi que sur son site web.

« La construction a finalement débuté en juin 2023 après une année complète à travailler sur ce projet : planifier le plan d’affaires, le financement et la collaboration avec la MRC et l’association touristique régionale », souligne Katy Simard, propriétaire de Champ Libre.

Un investissement de 450 000 $ a été nécessaire pour l’ensemble du projet. Un spa privé, un foyer extérieur et des bornes électriques pour charger les véhicules sont disponibles pour chaque hébergement.

« Rivière-Éternité est très bien centré pour plusieurs activités touristiques, il y un accès direct au Fjord, une multitude de randonnées, les croisières aux baleines et des entreprises touristiques très près », mentionne Mme Simard.

Innovation

Cette initiative a pour but de répondre à la demande grandissante. Les hébergements accessibles toute l’année permettent également aux touristes de contempler le coin plus d’une journée.

« Un entrepreneur de la région m’a mentionné que ça existait aux États-Unis des hébergements en silos de grains donc mes recherches ont débuté à ce moment-là. Je voulais donner une offre insolite, de qualité et en donnant un aspect nature-chic. »

« Je suis déjà propriétaire d’hébergements touristiques à Rivière-Éternité et je remarque qu’il y a un gros manque par rapport aux chalets touristiques. Avec le Parc national du Fjord-du-Saguenay tout près, c’est près de 270 000 personnes qui passent chaque année à Rivière-Éternité sans vraiment s’arrêter », ajoute-t-elle.

À venir

Selon Katy Simard, Rivière-Éternité est un coin à connaître et à découvrir. Son voisin, L’Anse-Saint-Jean, se développe à vue d’œil et Rivière-Éternité a un potentiel tout aussi grand selon elle.

« Pour l’instant, je m’occupe de tout. Je fais le ménage en plus de la gestion. Éventuellement, j’aimerais déléguer certaines tâches pour me consacrer sur une phase deux du projet. J’aimerais bonifier mon offre et développer des partenariats avec des entreprises touristiques du bas Saguenay », conclut-elle.

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