Dominique Savard
Auteur

Dominique Savard

N.D.L.R. : Le texte qui suit fait partie d’un dossier rédigé dans le cadre du cahier thématique dont le thème est : « Plein Air : une industrie grandeur nature » publié dans notre édition du mois de décembre.

SAGUENAY – Le parc national des Monts-Valina comme avantage d’être en opération douze mois par année. De plus, 75 % de ses visiteurs sont de l’extérieur de la région avec une moyenne de 2,4 nuits/visiteurs en hiver. C’est ce qu’a confirmé François Guillot, directeur des parcs nationaux des Monts-Valin et de la Pointe-Taillon.

« Le parc des Monts-Valin est surtout reconnu pour son enneigement et sa Vallée des Fantômes. En été, il est un peu moins achalandé. Nous avons développé le site, notamment le Pic-de-la-Hutte et ses 900 mètres d’altitude. Lors de la journée porte ouverte en septembre, nous avons accueilli quelque 800 personnes qui ont découvert l’endroit et qui se sont dites fort impressionnées », souligne M. Guillot.

Cinq sentiers

Le sentier du Pic-de-la-Hutte est l’un des plus populaires du parc où deux options s’offrent aux randonneurs. La version longue de 16 km à partir du centre de service, ou encore la version abrégée, parfaite pour les familles, à partir du stationnement. En partant de cet endroit, il faut compter près d’une heure pour réaliser l’aller-retour (3 km au total). Le sentier, accessible même en poussette, permet de profiter d’un des plus beaux points de vue du parc.

Le Mirador permet, quant à lui, d’admirer le fameux mont Valin, au terme d’une marche facile de 3 km (aller-retour). Situé sur un sommet rocheux, l’endroit permet aussi d’observer le pic de la Tête-de-Chien. Le sentier éponyme, vedette du parc, en hiver comme été, grimpe jusqu’à une pointe rocheuse à 575 mètres d’altitude qui donne une vue sur le fjord. « Ce sentier sera réaménagé d’ici l’automne 2020 pour donner accès à des secteurs jadis fermés pour des raisons écologiques. Ces zones sensibles seront contournées, ou enjambées par des passerelles, pour offrir davantage de points de vue “capotés”, selon le directeur François Guillot. L’aller-retour de 8 km se franchit en environ 2 h 30. L’an dernier, on y a dénombré quelque 36 000 jours/visites.

Pour sa part, la longue randonnée des Pics d’une distance de 22 km incite les visiteurs à passer par le sentier du Pic-de-la-Tête-de-Chien avant de filer vers d’autres panoramas, dont le pic Dubuc, le point culminant de la région, et la fameuse Vallée des fantômes. Ce sentier, qui a déjà été inaccessible, est ouvert aux randonneurs depuis quelques années. Deux refuges et quelques chalets sont disponibles le long du sentier et un service de navette est offert pour permettre aux visiteurs de revenir à leur point de départ.

Malgré son nom tiré de la beauté de ses paysages hivernaux, la vallée des Fantômes a aussi tout ce qu’il faut pour séduire les randonneurs estivaux. En partant du lac des canots, ce sentier de 6 km mène jusqu’au pic Dubuc, à 984 mètres d’altitude, un des rares sommets offrant une vue à 360° du paysage. Avec un dénivelé de 330 mètres, il faut compter près de deux heures pour faire l’aller-retour.

D’une superficie de 153,7 km2, le parc qui compte une vingtaine d’employés, offre des chalets d’hébergement en bois et entièrement équipés en plus de deux campings pour les amateurs de grande nature.

Centre touristique du Lac-Kénogami

De son côté, le Centre touristique du Lac-Kénogami(CTLK) qui emploie 15 personnes fait partie des huit secteurs touristiques gérés par la Sépaq. Selon les statistiques de l’an dernier, on y a dénombré 27 000 jours/visites.

Le CTLK comprend 55 km2 de lac pour pratiquer les sports d’eau et 5 km2 terrestres où les visiteurs peuvent faire des randonnées et du vélo. Un pavillon communautaire, des installations sportives, des emplacements de camping, des chalets ainsi que la location d’équipements (canot, chaloupe, kayak de mer, pédalo, vélo) constituent les services que propose également ce coin de paradis

Commentaires