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Maxime Hébert-Lévesque

ALMA – Au cours des 16 semaines à venir, l’équipe de l’organisme de développement économique la CIDAL effectuera une étude de marché sur le projet de centre de transbordement ferroviaire à Alma. L’objectif est de déterminer les avantages et les limites d’un développement ferroviaire sur le territoire, d’identifier les utilisateurs et cibler un positionnement stratégique en fonction de la concurrence.

Faisant suite à un premier sondage concluant effectué plus tôt en 2019, la CIDAL lance cette étude au coût de 24 250 $. Celle-ci sera réalisée par la firme Raymond Chabot Grant Thornton et financée à même le Fonds de diversification économique (FDE) de l’organisme de développement économique. Par voie de communiqué de presse, on précise qu’une demande est en cours auprès du ministère des Transports du Québec (MTQ) pour le financement d’une partie de l’étude dans le cadre du Programme de soutien aux infrastructures de transport ferroviaire et à l’intégration modale.

« Le projet vient d’abord et avant tout des besoins exprimés par les entreprises. Par son rôle relatif au développement des parcs industriels de la Ville d’Alma, la CIDAL veut confirmer la viabilité du projet. Le Saguenay–Lac-Saint-Jean est une région exportatrice au sein de laquelle l’amélioration du réseau d’export permettrait à nos entreprises d’être encore plus concurrentielles », indique la présidente de l’organisme de développement économique et mairesse d’Alma, Sylvie Beaumont.

Le sondage de 2019

En 2019, le sondage réalisé par la CIDAL en collaboration avec le Collège d’Alma auprès de 35 entreprises de la MRC de Lac-Saint-Jean-Est concluait que le volume des expéditions justifiait la mise sur pied d’un centre de transbordement ferroviaire. On ajoutait que le centre permettrait la création ou la consolidation de 1425 emplois et que les effets directs et indirects sur les chaînes d’approvisionnement des entreprises du Saguenay–Lac-Saint-Jean en seraient bénéfiques.

« L’étude de marché nous indiquera la meilleure option à privilégier pour assurer la rentabilité du projet. Si l’étude est concluante, nous entamerons la deuxième étape qu’est la sélection d’un site à Alma et l’octroi d’un mandat d’élaboration des plans et devis en 2023. Nous poursuivrons aussi nos démarches de financement auprès des différentes sources pour un début de chantier en 2024 », termine le directeur général de la CIDAL, Martin Belzile, en référence à ce projet évalué à plus de 5 millions de dollars.

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