Informe Affaires - Édition Février 2014 - page 6

6 • FÉVRIER 2014 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
Commerce de détail
ALMA – La relève semble assurée pour
les copropriétaires de la chaîne de vê-
tements Mode Choc, Marlène Hudon et
Raymond Roussy, alors que leur fille
Jessika s’installe progressivement à la
barre de l’organisation. Elle a d’ailleurs
relevé son premier défi de taille au
cours des derniers mois, puisqu’elle
a été chargée de projet pour l’installa-
tion du nouveau commerce de Monc-
ton, le premier de cette bannière à ou-
vrir à l’extérieur du Québec.
La jeune femme est très fière de ce nou-
veau magasin et de l’accueil de la popu-
lation de cette communauté bilingue du
Nouveau-Brunswick. Elle explique que
l’histoire d’amour entre les francophones
de Moncton et Mode Choc, tient son ori-
gine de l’engouement de cette clientèle
pour la succursale de Lévis, où réguliè-
rement des autobus de clients en pro-
venance de Moncton se déplacent pour
magasiner.
« Nous avons beaucoup de clients qui se
rendent à notre commerce de Lévis et qui
apprécient nos produits. Nous recevons
aussi de nombreux courriels d’apprécia-
tion de la part des francophones de cette
communauté. »
Pour Jessika Roussy, il s’agit d’une expé-
rience et d’un défi intéressant pour l’en-
treprise, puisque l’approche et les pro-
duits se doivent également de charmer
la clientèle anglophone, qui est en crois-
sance depuis l’inauguration de la succur-
sale en septembre dernier. La réalisation
du projet de Moncton est certes un « coup
de cœur » pour la famille Roussy, mais il
résulte également d’une opportunité d’af-
faires liée à un site d’implantation qui leur
avait été recommandé par une connais-
sance. La femme d’affaires, qui se rend
régulièrement à Moncton, a d’ailleurs
passé quatre mois sur place pour s’assu-
rer de la réussite de l’ouverture de ce hui-
tième magasin de la chaîne Mode Choc.
Une équipe à l’affut des opportunités
Selon Jessika Roussy, l’équipe Mode
Choc est constamment à l’écoute de sa
clientèle et à la recherche d’idée pour
appuyer la croissance de l’entreprise.
Le domaine de la décoration constitue
un des créneaux sur lesquels travaille
actuellement l’organisation. Tous les ma-
gasins Mode Choc proposent notamment
des articles décoratifs à leur clientèle. Ce-
pendant, dans le cas des succursales de
Chicoutimi et d’Alma, il s’agit davantage
de départements plus structurés autour
de ce thème. « Ces départements sont
en forte progression. À moyen ou long
terme, nous aimerions pouvoir importer
nos propres produits de décorations. »
Une histoire de croissance constante
En plus du développement hors Québec,
l’entreprise a connu une période inten-
sive d’investissement en 2013 avec la
rénovation et l’agrandissement du maga-
sin d’Alma, où se trouve le siège social
de la chaîne. La surface de ventes de la
succursale à été portée à près de 38 000
pieds carrés, alors que l’entrepôt principal
de la bannière s’est accru de 6000 pieds
carrés. L’entreprise familiale, qui a été
fondée à Dolbeau en 1983, a connu une
croissance constante depuis sa création
par Marlène Hudon et Raymond Roussy.
Le groupe compte aujourd’hui 8 maga-
sins implantés dans les villes suivantes:
Alma, Chicoutimi, Dolbeau, Jonquière,
Roberval, Québec, Lévis et Moncton. La
chaîne procure du travail à plus de 400
employés.
Pour inf.:
Développement et relève au menu
La chaîne Mode Choc
s’installe à Moncton
À droite, La copropriétaires de Mode Choc, Marlène Hudon en compagnie de sa fille, Jessika
Roussy, qui se prépare activement à prendre la relève de l’entreprise, d’ici quelques années.
La jeune femme s’est officiellement jointe à l’équipe Mode Choc il y a trois ans, à titre de res-
ponsable des achats et du marketing.
(Photo: courtoisie)
Danyelle Tremblay, TRA,
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Vous pouvez me rejoindre au
418 817-2436
(bur.)
2775, rue Blackburn, Jonquière,
G7S 1A7
Dans l’enfance, nous apprenons à présenter une image de soi pas toujours
conforme à notre réalité dans le but de recevoir l’amour des nôtres. Bien
qu’à certaines occasions, le « personnage » ainsi construit nous procure
certains gains, il peut devenir un geôlier impitoyable. Quand perdre les
apparences devient synonyme de perdre l’amour, le « personnage » est
source d’insatisfactions profondes.
Du Rêve Au cAuchemAR
Un jeune homme dynamique plein de rêves démarre son entreprise. Bientôt, la
situation économique régionale, les taux d’intérêt, les salaires à payer, les reven-
dications des employés le frappent tour à tour en pleine gueule. Mais, c’est ce
qu’il devient qui le surprend le plus. Il ne se connaissait pas comme un impulsif,
un impatient pouvant même être agressif avec ses fournisseurs et pire, avec ses
proches. Ce qu’il découvre de lui l’effraie vraiment. Il sent le tapis lui glisser sous
les pieds, sans contrôle. Bref, plus le temps file et plus l’argent file aussi. Alors, il
redouble d’ardeur au travail, fonce tête baissée jour après jour. Le « personnage
» s’installe en lui.
« PARce Qu’en AffAiRe, on ne PeuT Qu’AvoiR l’AiR De RéuSSiR. »
Quand la peur l’a pris au ventre, quand les risques d’échec lui ont donné des
vertiges, il s’est tu. Plein d’idées sombres tournaient sans cesse dans sa tête. Il a
donc construit en lui un mur de silence, de gêne et de culpabilité le privant de ses
ressources, tels : son entregent, son sens des affaires et sa grande créativité. Il
se ferme aussi à toute aide extérieure. Pendant un temps, il a donné le change
en affichant le personnage qui travaille fort, croit en ce qu’il fait, réussit et sourit.
Mais à l’intérieur, il reste seul, terriblement isolé, alourdi par la honte et la peur.
BRiSeR le Silence
Un entrepreneur ou tout être humain enfermé dans un tel personnage se place
à la merci des autres, des jugements et des apparences. Le sentiment d’impuis-
sance s’incruste et empêche tout mouvement qui répondrait au besoin essentiel
d’être entendu dans la détresse ressentie. Cette personne vit son quotidien dans
une prison qui le prive de son énergie vitale et
de sa liberté si précieuse.
Pour sortir de cette spirale, une première
piste de solution consiste à être atten-
tif à soi, pour reconnaitre son réel vécu
émotionnel.
À partir de là seulement, peut
être entrepris un processus de changement.
À chacune des chroniques, à l’instar d’une
main tendue, une ressource intérieure sera
mise en lumière pour vous venir en aide. Sa-
chez que vous avez en vous, chers entrepre-
neurs, vos propres solutions. Puissiez-vous
les reconnaître…
C
hronique
no
2
par Guy Bouchard
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