6 • OCTOBRE 2015 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
ROBERVAL – Avec passion et déter-
mination, Jessika Tardif Morin ne se
lasse pas de décrire son entreprise,
celle qu’elle a eu le courage d’ouvrir
il y a un an. « Nous pourrions passer
des heures à discuter de tout ce qui
existe pour améliorer sa santé. Je suis
tout à fait heureuse d’avoir eu le cran
de finalement plonger pour vivre cette
si grande aventure de la vie : celle
d’opérer ma propre entreprise. Je dis
aux jeunes de foncer! », a commencé
la jeune entrepreneure.
Avec des souvenirs de voyage gravés
pour mille ans, Jessika Tardif Morin a
visité de nombreux pays avant de dé-
poser ses valises à Roberval. « Avant
d’ouvrir ma clinique, je vivais en Aus-
tralie et en Asie. Là, j’ai appris beau-
coup sur les plantes et j’ai cueilli des
fruits pour amasser l’argent qui m’a
permis de démarrer mon entreprise.
Avec un sac à dos et mes expériences,
j’avais le choix de revivre une vie pro-
fessionnelle qui ne m’avait pas plu et
ouvrir mon entreprise, celle qui me
rendrait heureuse. J’ai opté pour le se-
cond choix », a confié la jeune femme.
Des orteils au cerveau
Formée à l’Académie de massage scien-
tifique Laval, Jessika Tardif Morin a étudié
en massothérapie et en kinésithérapie
qui est une thérapie par le mouvement.
« J’ai également mon cours en orthothé-
rapie, qui est en fait un mélange entre la
massothérapie et la kinésithérapie. C’est
une technique qui s’adresse principale-
ment aux personnes qui veulent élimi-
ner des douleurs et des tensions mus-
culaires et articulaires. L’orthothérapie
permet également de corriger les désé-
quilibres de la posture et de redonner de
l’amplitude aux articulations du client » a
expliqué madame Tardif Morin.
« Ici, c’est un pur virage vers la santé,
vers la terre, vers les médecines alterna-
tives. Il faut croire à ce qui se vit dans
les hôpitaux, mais je vais toujours tenter
de diriger mon client vers des produits
qui émanent directement de la nature »,
a philosophé la jeune femme qui a énu-
méré quelques services qu’elle offrait et
quelques maux qu’elle traitait. Massage
pour femmes enceintes, torticolis, mi-
graines, tendinites, problèmes « muscu-
lo-squelettiques », entorses, troubles de
digestion, bref, le ciel est la limite pour la
propriétaire de la Clinique Myo-Flor qui
dit avoir développé une technique parti-
culière pour le massage de détente.
Une boutique en constante évolution
Dans son local, Jessika Tardif Morin pos-
sède de nombreux produits biologiques.
« Il faut que ma clientèle sache comment
conjuguer avec les produits que je leur
soumets. Je vends notamment des es-
sences et des tisanes. À chaque jour,
en plus de constamment me recycler,
je m’active à trouver des produits pour
soigner différents maux comme l’engor-
gement du foie, la migraine et la réten-
tion d’eau. Je suis toujours à l’affût des
dernières recherches pour que mon en-
treprise grandisse avec moi », a conclu
fièrement la jeune entrepreneure qui
prévoit engager une nouvelle massothé-
rapeute pour très bientôt.
Pour inf.: cliniquemyo-flor.com
Entrepreneuriat jeunesse
Médecines alternatives
Myo-Flor a su foncer
206G10-15
305R10-15
Le carnet de rendez-vous de Jessika Tardif Morin est toujours rempli un mois à l’avance.
(Photo: Chantale Potvin)
par Chantale Potvin
