Informe Affaires - Édition Décembre 2015 - page 11

INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
DÉCEMBRE 2015 • 
11
SAGUENAY – La science du corps
humain est vaste. Etienne Booth
a développé son entreprise à
Chicoutimi autour de l’entraîne-
ment physique, qui plus est, au-
tour du mouvement humain. Les
adeptes y sont déjà nombreux et
depuis l’automne 2011, l’esprit de
l’entreprise, qui est basé sur l’en-
traide, est devenu une philosophie
pour les clients.
Que ce soit pour les sportifs ou pour
les travailleurs désirant retrouver une
forme physique efficace, l’équipe
d’Engrenage Biomécanique Géné-
rale (se composant aussi de Virginie
Gargano, Jean-François Morneau et
Jean-Bastien Ash) a souhaité un dé-
cor épuré, sans aucun écran de télé-
vision ni aucun miroir.
« On ne souhaite pas faire référence
à une salle de conditionnement phy-
sique conventionnelle parce que
lorsque les gens pensent à s’entraî-
ner, ça se réfère à un environnement
et une culture qui possèdent beau-
coup de comparaison avec l’image
et cela arrête plusieurs personnes.
Mon opinion est que le mouvement
n’est pas réservé aux stéréotypes de
gens qui se sentent bien dans ces
environnements. L’absence de miroir
est aussi pour lorsque les personnes
vont appliquer les mouvements, ils
n’auront pas une image pour se com-
parer, donc aucune dépendance », a
expliqué Étienne Booth.
Ne pas comparer les personnes
Souhaitant s’éloigner de la culture
populaire des salles d’entraînements,
Etienne Booth a souhaité restructurer
l’ambiance en se demandant si une
télévision ou tout autre objet avait
sa place lors d’efforts physiques. «
J’ai un intérêt pour la psychologie
sportive. Il y a beaucoup d’éléments
dans l’environnement traditionnel qui
nuisent à la motivation et exerce une
rétention dans l’accomplissement des
efforts », affirme-t-il.
Engrenage Biomécanique Générale
ne souhaite pas entrer dans la com-
paraison des personnes, mais plu-
tôt adapter les mouvements avec le
corps physique selon les capacités
de chacun et dans le respect des in-
dications médicales. « Nous avons
des moyens objectifs de quantifier les
efforts. On mesure beaucoup la pro-
gression. Notre clientèle a un bagage
différent, des âges différents et même
des expériences différentes. Lorsqu’il
y a une blessure, cela ne sert à rien
de se comparer ».
Misant sur la coopération entre l’en-
traîneur et le client, l’entreprise mise
aussi sur l’entraide qui se transforme
rapidement en un esprit de famille.
«Au lieu d’être tout seul avec les écou-
teurs dans les oreilles, évitant ainsi
les regards des autres personnes,
on favorise un environnement de
groupe. Dès qu’une personne rentre
chez nous, elle aura son entraîneur ».
Centre d’excellence sur les saines
habitudes de vies
Dernièrement, Étienne Booth a ren-
contré le député fédéral, Denis Le-
mieux, qui souhaite développer un
centre d’excellence sur les saines
habitudes de vies au Saguenay-Lac-
Saint-Jean et les encouragements du
politicien lui ont fait chaud au cœur. «
Il m’a dit que dans le fond j’applique
ce que les chercheurs étudient dans
les universités en l’envoyant dans la
population. Je vois mon entreprise
non pas comme un service de condi-
tionnement, mais aussi comme une
application réelle de ce qui existe de
mieux dans la recherche sportive »,
a-t-il conclu.
Pour inf.: engrenage.ca
SANTÉ
Engrenage Biomécanique Générale
Etienne Booth connaît par
cœur le mouvement humain
406M01-15
Jean-François Morneau et Étienne Booth.
(Photo: Jean-Luc Doumont)
par Jean-Luc Doumont
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