Journal Janvier 2022

Janvier 2022 | Volume 10 | Numéro 3 | 40 pages LE MENSUEL ÉCONOMIQUE D’ ICI 2 | l e 13 | u éro 2 | 32 pages 04-05 Enjeux économiques régionaux 2022 06-07 Groupe Alfred Boivin – recruter différemment 28 L’ÉCOQuartier, un concept novateur au Québec À lire page 9 Jonquière : 418 542-0363 Chicoutimi : 418 545-4104 Chicoutimi- Nord : 418 693-5151 www.st-hubert.com Offert pour un temps limité dans les rôtisseries participantes. Présentation suggérée. Jusqu’à épuisement des stocks. MD Marque déposée deGroupe St-Hubert Ltée.

Pa g e 2 | J AN V I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – La firme de consultation et support auprès des PME Groupe L’adjointe, compte désormais deux nouvelles actionnaires. Lina Dufour et Marjorie Blackburn rejoignent ainsi la présidente et fondatrice, Jessika Desloges à la tête de l’entreprise. Proposant une solution d’affaires complète et adaptée aux besoins des PME en matière d’administration, de comptabilité, de communications, de gestion des ressources humaines et de santé-sécurité au travail, l’entreprise connaît une forte croissance. « J’avais envie de m’entourer de gens pour vivre l’aventure avec moi. Je voulais vivre ça en équipe», indique la présidente et directrice du développement stratégique, qui demeure actionnaire majoritaire. Selon Mme Desloges, le choix des nouvelles associées s’est imposé de lui-même. Marjorie Blackburn et Lina Dufour font en effet partie de l’équipe depuis les débuts. «Marjorie et Lina ont construit l’entreprise avec moi. Ce sont leurs compétences et leur créativité aussi qui nous ont permis de nous développer. » Les nouvelles actionnaires ont choisi de s’impliquer parce qu’elles croient aux valeurs prônées par l’entreprise. «Pour moi, Groupe L’adjointe signifie beaucoup de choses : le dépassement de soi, la réalisation de nos rêves, une famille, des amies et beaucoup de plaisir. […] Depuis le tout début, j’ai les valeurs de l’entreprise à cœur, c’est pourquoi j’ai décidé d’accepter de m’impliquer comme actionnaire. C’est simplement la suite logique pour moi. C’est une réelle fierté de faire partie de cette aventure», souligne Lina Dufour. «J’y crois profondément ! Il n’y a pas une journée où je me lève en sentant que je vais travailler. C’est tout naturel pour moi d’évoluer dans une entreprise à laquelle je m’identifie, tant au niveau des valeurs que de l’objectif ultime d’aider, d’accompagner les PME dans l’atteinte de leurs objectifs. Je ne pourrais rêver mieux», renchérit Marjorie Blackburn. Hors de l’ordinaire En 2021, Jessika Desloges a pris la décision d’offrir un poste de directrice générale dans son entreprise. Elle raconte qu’au départ, les gens lui disaient que cela n’avait pas de sens. «Ça sort de l’ordinaire, mais la base de Groupe L’adjointe, c’est justement de permettre aux entrepreneurs de faire ce qu’ils aiment pendant qu’on s’occupe des autres tâches. Il s’agissait pour moi d’appliquer ce que nous prônons. » L’arrivée de Josianne Gagnon à la direction générale a ainsi permis à la fois d’apporter une structure à l’entreprise au niveau opérationnel, tout en libérant la présidente pour le développement des affaires. Les deux femmes ont également plus de temps à consacrer aux autres membres de l’équipe. « C’est un apport important pour nous. Son esprit structuré et cartésien vient contrebalancer mon côté électron libre. Nous faisons chacune ce que nous aimons », affirme Mme Desloges. Se structurer La dernière année a d’ailleurs été consacrée à se doter d’une structure encore plus solide pour soutenir la forte augmentation de la demande entraînée par la pandémie, tout en continuant de répondre aux besoins des clients et à ceux de l’équipe. «La croissance a été plus rapide qu’on l’aurait cru. Nous avons mis en place des processus pour nous assurer d’être capables de continuer à offrir les mêmes services de qualité. […] Nous avons maintenant la structure pour répondre à des demandes plus loin, pour continuer à grandir et à saisir les opportunités en 2022», conclut la présidente. Groupe L’adjointe Ajout de deux nouvelles actionnaires Quatre employées du Groupe L’adjointe: Gabrielle Desbiens, Rébecca-Maude Tremblay, Andrée-Anne Lamontagne, Meighan Rodrigue. (Photo: Courtoisie) CROISSANCE par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com BV de la UNE: Les trois actionnaires de Groupe L’adjointe : Lina Dufour, Marjorie Blackburn et Jessika Desloges. (Photo: Courtoisie) SIÈGE SOCIAL 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay, Québec G7S 3B6 BUREAU D'ALMA 520-15, Sacré-Coeur Ouest Alma, Québec G8B 1L9 Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com ÉDITEUR ET COPROPRIÉTAIRE Maxime Tremblay mtremblay@informeaffaires.com Cell. : 418 944-8892 VENTES ET MARKETING Dominique Bérubé REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE dberube@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 418 815-7000 France Cloutier REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE fcloutier@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 581 668-3147 RÉDACTION Maxime Hébert-Levesque JOURNALISTE mhlevesque@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 450 341-1426 Karine Boivin Forcier JOURNALISTE kbforcier@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 418 540-3716 Édité par le Groupe Informe Affaires 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque et Archives nationales Québec DISTRIBUTION Postes Canada et Transcol Le mensuel économique Informe Affaires est distribué dans les entreprises de Saguenay, dans les quatre MRC de la région et dans le secteur de Chibougamau-Chapais. Les propos tenus dans ces textes d’opinions n’engagent que leurs auteurs. Les auteurs des articles ont l’entière responsabilité de leurs textes. La reproduction des articles est interdite sans l’autorisation des auteurs.

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I J AN V I E R 2 0 2 2 | Pa g e 3 SAGUENAY – Groupe L’adjointe connaît une forte croissance, particulièrement depuis un an. Et l’année 2022 s’annonce encore plus prometteuse pour l’entreprise. Fondée par Jessika Desloges en 2018, Groupe L’adjointe offre aux PME une solution d’affaires complète en matière d’administration, de ressources humaines (RH), de comptabilité, de communications et de santé- sécurité au travail dans une formule flexible et adaptée à la réalité de leurs organisations.«Ce ne sont pas toutes les PME qui ont besoin ou les moyens d’engager quelqu’un à temps plein en administration, en comptabilité ou en RH, par exemple. Nous, on vient leur donner un service de qualité, à la hauteur de leurs besoins et accessible pour eux », explique Mme Desloges, également directrice du développement stratégique. L’engouement pour ses services se fait d’ailleurs sentir : de trois employées en 2019, l’entreprise est passée à une quinzaine actuellement. «Nous avons ajouté une dizaine de personnes à l’équipe cette année. […] Nous avons des gens à temps partiel et d’autres à temps plein, selon leur choix et ce qu’ils peuvent offrir. La conciliation travail-vie personnelle est extrêmement importante et nous voulons continuer de l’offrir à nos employées. Nous nous adaptons beaucoup à ce qu’elles veulent faire et à leurs forces autant qu’aux heures qu’elles veulent faire. » Nouveaux créneaux Cette approche a parfois permis à Groupe L’adjointe de développer de nouveaux créneaux ou services. Elle donne l’exemple d’une travailleuse arrivée avec de l’expérience sur les plateaux télé et qui met maintenant sa créativité au service des communications des PME. Une autre employée possède une formation en travail social, ce qui a donné l’idée à l’équipe d’un volet axé sur la santé mentale en entreprise. « C’est un aspect qu’on souhaiterait développer. Nous pourrions offrir des formations pour aider à détecter des problèmes de santé mentale ou de violence conjugale chez des collègues, par exemple», suggère-t-elle. Nouvelles régions Active au départ dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Groupe L’adjointe a élargi son territoire à diverses régions du Québec au cours de la dernière année. Elle offre maintenant des services à plusieurs entreprises en Beauce, dans la Capitale-Nationale, dans le Nord-du-Québec, sur la CôteNord, dans les Laurentides et à Montréal. Ce déploiement a été accéléré par la pandémie. «C’était dans mes projets à long terme d’aller vers d’autres régions, mais je n’avais pas prévu ça. C’est la pandémie qui nous l’a offert. […] Ça a rassuré les gens par rapport au travail à distance, une formule que nous avions déjà avant la COVID-19. Pendant la pandémie, les gens cherchaient des services en ligne, ils voyaient notre solution sur Internet et ça leur plaisait. Ils nous appelaient sans vraiment regarder dans quelle région nous étions basées. La distance n’était plus un obstacle », raconte Jessika Desloges. Prête pour 2022 La forte demande connue en 2021 ne devrait pas s’estomper lors de la prochaine année. Selon la présidente, l’équipe est prête à relever les défis que 2022 apportera ainsi qu’à poursuivre sa croissance. «En 2022, nous voulons d’abord solidifier notre présence dans la région et continuer à créer des liens avec la communauté entrepreneuriale. Nous voulons aussi pousser le développement des autres régions. […] Nous planifions de nous déplacer pour aller rencontrer les gens avec qui nous faisons déjà affaire dans ces endroits. » Si l’équipe de Groupe L’adjointe se retrouve actuellement entièrement dans la région, le développement des différents marchés pourrait entraîner le recrutement de nouveaux employés ailleurs au Québec. «Pour l’instant, nous répondons bien aux besoins à distance. Par contre, pour certains aspects comme les ressources humaines, ça peut être intéressant d’être plus près. C’est quelque chose qu’on regarde relativement à court terme de s’installer ailleurs », précise Mme Desloges, qui aimerait accentuer la présence de l’entreprise au nord du Lac-Saint-Jean, tout en demeurant à l’affût des opportunités qui se présenteront. 2022 sera également l’année des projets. En janvier, Groupe L’adjointe lancera un calendrier de formations qui vient s’ajouter à ses services de ressources humaines, administration et comptabilité. Par ailleurs, après avoir donné des conférences sur la gestion des ressources humaines pour Promotion Saguenay, l’équipe souhaite aussi développer ce volet. «On veut rejoindre le plus de gens possible. Nos projets sont alignés sur nos valeurs dans un format qui nous ressemble », affirme la présidente, qui mise aussi sur la création d’alliances et de partenariats avec d’autres organismes et entreprises partageant ses valeurs. Un autre projet que mijote la dynamique entrepreneure est de collaborer avec le Cégep de Chicoutimi afin de contribuer à ce que le programme Techniques de comptabilité et de gestion reflète encore mieux la réalité des entreprises. Le projet est encore au stade embryonnaire et la planification reste à faire. Toutefois, le but serait de valoriser cette formation. « J’aimerais que les finissants comprennent les impacts qu’ils peuvent avoir dans une organisation et soient outillés pour que leur portée soit encore plus grande », conclut Mme Desloges, ayant elle-même suivi ce parcours. Groupe L’adjointe a le vent dans les voiles CROISSANCE par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com 1934, RUE DAViS, SUiTE 103, JONQUiÈRE (QUÉBEC) G7S 3B6 TÉL. : 418 548-6446 | GCFiLiON.COM LA RÉFORME DE LA LOi SST VOUS PRÉOCCUPE? 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Pa g e 4 | J AN V I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) du Saguenay–Lac-Saint-Jean font vision commune pour 2022. En effet, confrontées à des enjeux similaires, les CCI de la région unissent leurs forces afin de mieux desservir leur clientèle. Les enjeux reliés à la main-d’œuvre, à la rétention et à l’attractivité des entrepreneurs sont présents sur l’ensemble du Saguenay–Lac-SaintJean (SLSJ). C’est pourquoi, plus que jamais, les gestionnaires des Chambres de la région s’assoient ensemble afin de trouver des solutions communes. « Je suis en contact avec les gens des CCI de la région au moins une fois par mois. En plus de mon rôle de directrice générale de la Chambre de Saint-Félicien, je représente le SLSJ à la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie du Québec (FCCIQ). Je m’assure donc d’aller chercher l’information et les solutions au niveau provincial pour les communiquer et les appliquer ici », explique Claude Potvin Brodeur de la CCI de Saint-Félicien. Pour Valérie Tremblay, la nouvelle coordonnatrice des opérations à la CCI de Dolbeau-Mistassini, la synergie entre les organismes ne peut entraîner que des situations gagnantes. « Lorsque je suis arrivée en poste en septembre dernier, je devais relancer une Chambre qui avait été mise sur pause pendant quelque temps. J’ai pu compter sur le soutien des gestionnaires des autres organisations pour bien décoller. » La force d’un réseau Pour les directrices générales des CCI SLSJ, la campagne Mes achats à quelques pas lancée le 12 octobre dernier, est l’exemple parfait de la force de l’écosystème régional. «C’est une initiative qui ne devait fonctionner que quelques mois et finalement, nous la prolongeons sur une période d’un an. C’est un succès puisque l’ensemble des Chambres se sont mobilisées. Nous avions les mêmes pancartes et le même discours. Ce n’était pas seulement acheter à Dolbeau ou acheter à Saguenay, c’était acheter au SLSJ. Cette stratégie a eu pour effet d’avoir une plus forte portée et les impacts se sont fait ressentir », précise Valérie Tremblay. Des enjeux communs Pour une première fois depuis 2012, le bilan migratoire est positif dans la région. Une réalité positive qui apporte son lot de défis. «En 2021, 140 nouvelles personnes ont élu domicile au Lac-Saint-Jean-Est. Toutefois, nous avons un enjeu d’hébergement. C’est pourquoi en 2022 l’attention sera portée sur cette problématique. La rétention est essentielle pour assurer une pérennité à notre économie et nos entrepreneurs », explique Kathleen Voyer, directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Lac-SaintJean Est. Du côté de la Chambre de Saguenay-Le Fjord (CCISF), on y va d’initiatives pour encourager le retour en région. « Le programme Accueillez un stagiaire encourage les stages en entreprises dans les régions du Québec. La subvention permet de payer 75 % du salaire du stagiaire, jusqu’à concurrence de 7500 $. Nous avons une employée dans nos bureaux dédiée à ce programme. Elle couvre l’ensemble de la région du S a g u e n a y – L a c - S a i n t - J e a n » , souligne Valérie Gilbert, présidente de la CCISF. Des projets innovants La gestion des Chambres de commerce et d’industrie de la région est féminine. En effet, les organismes de Normandin, Dolbeau-Mistassini, Saint-Félicien, Lac-Saint-Jean-Est et Saguenay-Le Fjord ont tous une femme à la tête de leur direction et elles ne manquent pas d’aplomb. À Saint-Félicien, Claude Potvin Brodeur et son équipe ont lancé Investir ici. «C’est une initiative que nous avons démarrée avec les entrepreneurs de notre municipalité. C’est un programme de bons d’achat qui favorise l’achat local. Ç’a été un véritable succès et ça nous permet d’encourager les entrepreneurs d’ici. » De son côté, Valérie Tremblay de la CCI Dolbeau-Mistassini y va avec des ateliers interactifs pour stimuler les idées entrepreneuriales. «Ce sont des laboratoires que nous proposons à nos membres pour réfléchir à des enjeux. En novembre dernier, nous avons monté une activité où des intervenants venaient faire des présentations et ensuite travailler avec de petites équipes afin de trouver des solutions pour le tourisme. La rencontre avait pour but de réfléchir sur des manières de faire à Dolbeau, la destination soleil de la motoneige. Pour 2022, nous aurons d’autres événements de la sorte. » Pour sa part, Sandra Rossignol de la CCISF, ses efforts et celles de son équipe n’ont pas été vains. En effet, la CCISF compte désormais 1012 membres. Son plus haut taux d’adhésion depuis sa création en 1887. «Nous commençons l’année 2022 en force puisque nous allons faire un sondage auprès de l’ensemble de nos membres afin de connaître précisément leurs besoins et attentes», conclut madame Rossignol. Chambres de commerce et d’industrie : la force du nombre Valérie Tremblay est la nouvelle coordonnatrice aux développements et opérations à la Chambre de commerce et d’industrie de Dolbeau-Mistassini. (Photo : Courtoisie) PERSPECTIVES 2022 parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Valérie Gilbert, présidente de la CCISF. (Photo: Courtoisie) • Les résultats de six nouveaux grands puits de forage d’extension couvrant une zone précédemment non testée de 200 mètres sur 650 mètres confirment une importante extension du gisement allant jusqu’à 300 mètres au-delà de l’enveloppe de la fosse de l’Évaluation économique préliminaire. • Le forage se poursuit à un rythme d’environ 7 000 mètres par mois, et trois foreuses sont consacrés à l’extension du secteur sud-ouest et à l’amélioration de la densité de forage dans la structure minérale parallèle récemment identifiée dans le secteur J. • Depuis le seuil d’estimation des ressources minérales de 2020, plus de 40 000 mètres ont été forés dans le secteur sud-ouest, ce qui a permis à ce jour de doubler la longueur de la zone de minéralisation de 850 mètres à 1,85 kilomètre. • 2022 pourrait être une année déterminante pour ce projet avancé Québécois possédant plus de 8.0 Millions d’onces d’Or dans la région de Chibougamau, Quebec! • Support: S2; 0,68 $ S1; 0,74 $ Resistance: R1; 0,79 $ R2; 0,85 $ Présenté par Mi3 Communication Financière Inc. | 590, Jacques Lavigne, suite 402 | Ste-Thérèse Clause de non-responsabilité : Ce rapport ‘’Technical Note’’ produite par MI³ Communications Financières n'est ni une offre de vente, ni la sollicitation d'une offre d'achat des titres qui y sont évoqués. 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I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I J AN V I E R 2 0 2 2 | Pa g e 5 SAGUENAY – Éric Cloutier, PDG de Jamec, une firme d’ingénierie basée à Normandin, vient d’être élu président d’Alliage 02. Selon Nathalie Simard, DG de l’organisation, ce sont les compétences entrepreneuriales de M. Cloutier et sa présence dans le Haut-du-Lac qui lui ont valu sa nomination. En effet, l’organisme assure ainsi une représentativité sur l’ensemble du territoire. Bien qu’Alliage 02 soit basée physiquement à Saguenay, elle se donne comme objectif d’être le guichet unique au développement des entreprises du Saguenay–LacSaint-Jean (SLSJ). Née de la fusion de la Société des fabricants régionaux et de l’Association des entreprises du Parc industriel du Haut-Saguenay, l’organisation travaille à offrir des services conséquents avec l’ensemble de la région. D’ailleurs, le regroupement avec l’Association des parcs industriels à Jonquière en décembre dernier découle de cette volonté de rejoindre un maximum d’acteurs économiques. « Par le passé, nous avons déjà atteint la parité au niveau de nos administrateurs. Nous avions autant de Jeannois que de Saguenéens. En accédant à la présidence, Éric Cloutier vient non seulement apporter un support de grande qualité, mais il amène également avec lui la connaissance de son milieu et les enjeux qui s’y trouvent. Nous pourrons profiter de son regard afin de développer des formations et des services qui répondront aux besoins des Jeannois », explique Nathalie Simard, directrice générale d’Alliage 02. Être pertinent plutôt qu’imposant Comme toute association, Alliage tire ses revenus de diverses sources, mais principalement de l’abonnement de ses membres. L’organisation est donc soumise à l’impératif de développer sa clientèle, une tâche à laquelle la DG apporte son lot de précisions. «Nos membres sont répartis actuellement dans quatre MRC et nous en avons 300. Il est évident qu’augmenter ce nombre à 500 d’ici la fin 2022 est un objectif souhaitable. Toutefois, nous devons rester pertinents. Pour qu’une organisation comme la nôtre trouve son sens, elle doit répondre adéquatement à ses abonnés. Autrement dit, il ne faut pas développer pour développer, il faut être présent où nos services sont conséquents et cohérents. » Madame Simard se dit certaine d’avoir entre les mains une association attractive et intéressante. «En 2021, notre activité le Rendez-vous des équipementiers a été un succès. Nous l’avons présentée de façon virtuelle, COVID oblige. Et malgré tout, nous avons eu 125 inscriptions. Pour donner une idée, c’est 150 participants en moyenne pour les éditions en présentiel. Donc, même avec une contrainte de taille, les gens sont venus au rendez-vous. C’est ce genre de constat qui me démontre notre pertinence. » Liberté et santé financière Alliage 02, par les actions prises dans le passé, jouit d’une bonne santé financière. Les liquidités ne manquent pas et permettent à l’OBNL d’aller de l’avant avec ses projets. «Nous avons les moyens de nos ambitions. Le partenariat avec la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) en est un bon exemple. Nous pouvons maintenant offrir à nos membres une tarification unique pour l’abonnement à leurs services. Si nous n’avions pas eu les mêmes capacités financières, le projet se serait peut-être concrétisé, mais nos membres n’auraient pas les mêmes avantages. » La gestionnaire souligne également qu’une santé financière laisse place en quelque sorte à l’innovation. Les administrateurs et les gens de la direction sont davantage encouragés à développer et proposer des projets structurants. «Nous pouvons aller de l’avant avec des plans pour faciliter la main-d’œuvre sans avoir à attendre après des investissements externes. On ne gagne pas nécessairement en autonomie, mais ça facilite l’exécution des choses. » Nathalie Simard conclut par la fierté qu’elle ressent pour l’année 2021. Une période marquée par la COVID, mais qui a permis la réalisation de projets au niveau de l’économie circulaire et les activités de maillage. Alliage 02 L’importance de représenter tout le territoire Éric Cloutier, le nouveau président d’Alliage 02. (Photo : Courtoisie) PERSPECTIVES 2022 parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Communiquez avec nous sans tarder au :

Pa g e 6 | J AN V I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Avoir une ambiance familiale avec 400 employés en haute saison et se distinguer pour le recrutement, c’est possible, si l’on se fie aux dirigeants du Groupe Alfred Boivin. Le secret ? S’assurer que les valeurs qu’on prône soient vécues et véhiculées dans l’organisation. L’Entreprise de l’année 2021 au Gala des Dubuc de la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay– Le Fjord (CCISF) se démarque en ce qui a trait à l’attraction et la rétention des ressources humaines. «Nous souffrons un peu de la pénurie de main-d’œuvre, mais pas tant que ça. Nous n’avons pas un gros taux de roulement. Le secret, c’est qu’il faut être soi-même, tout simplement. Nous avons continué à mettre en action les valeurs que nous véhiculions. […] Moi, j’ai des collègues, pas des employés », explique Stéphane Boivin, vice-président opérations et directeur général du Groupe Alfred Boivin. Celui-ci opère plusieurs divisions dans des domaines variés allant du transport aux travaux de génie civil en passant par le dynamitage et l’innovation industrielle. Tous les matins, l’homme d’affaires met un point d’honneur à se déplacer pour rencontrer les gens sur leur lieu de travail. « J’essaie d’être présent autant que je peux. L’idée, c’est d’être accessible. Les gens qui m’entourent et l’équipe de gestion partagent les mêmes valeurs. Ça se vit à tous les niveaux de l’entreprise», affirme-til. Selon M. Boivin, l’implication des gestionnaires auprès des employés va au-delà du travail. «Nous nous préoccupons de nos gens pour vrai. Même si c’est de l’ordre personnel, nous allons les conseiller, les accompagner.» Une fierté Dans le même ordre d’idées, quand le GroupeAlfred Boivin a revu sa mission, sa vision et ses valeurs, les gestionnaires ont décidé de partir de la base. Ils ont demandé aux employés d’écrire comment ils percevaient l’entreprise. «Nous n’avons pas écrit un mot. Ce sont nos employés qui l’ont fait pour nous. Une grande famille, c’est le point qui est sorti en premier. Ensuite, le respect, l’environnement, l’innovation, l’optimisation, la santésécurité et l’intégrité. Ce qu’on voit sur notre site, ça vient des employés. C’est une très belle fierté pour nous », raconte le directeur général. Recrutement original C’est en 2017 que le Groupe Alfred Boivin a entrepris un virage afin de mettre de l’avant sa marque employeur. L’entreprise a alors précisé son approche par rapport à l’attraction de main-d’œuvre. Offres d’emploi humoristiques et colorées illustrées par des photos d’enfants des employés attirent notamment le regard sur ses réseaux sociaux. Ceux-ci se veulent d’ailleurs le reflet de la marque employeur et des valeurs du Groupe, avec un ton humoristique, des publications sur différentes activités et implications de l’équipe ainsi que quelques aperçus du quotidien des travailleurs. «Ça aussi, ça fait partie de qui on est ! » Un autre point important du recrutement passe par l’attraction de travailleurs étrangers. «Nous avons été l’une des premières entreprises de Saguenay à recruter des travailleurs en vue d’une immigration permanente. Ils viennent avec leur famille s’établir ici », note Stéphane Boivin. Le Groupe participe entre autres chaque année aux Journées Québec organisées par le gouvernement provincial. Il s’est rendu en France et, l’automne dernier, en Europe francophone pour des missions de recrutement. Il prendra également part aux Journées Québec Monde en février. « L’exposition est plus grande en participant à ces missions que si on le faisait seulement par nous-mêmes. » Empreinte environnementale L’environnement occupe une place importante au sein du Groupe Alfred Boivin. C’est pourquoi ses gestionnaires ont entrepris il y a quelques Groupe Alfred Boivin Une grande « famille » de 400 personnes Selon le vice-président opérations et directeur général du Groupe Alfred Boivin, Stéphane Boivin, la clé est de s’entourer d’une équipe de gestion qui partage ses valeurs. Sur la photo, une partie de l’équipe de gestion de projets. (Photo : Marc-André Couture Photographe) INSPIRATION Innovation Si le Groupe Alfred Boivin s’est surtout fait connaître pour ses travaux de génie civil et de transport, il possède aussi une division d’Innovation industrielle. Celle-ci se spécialise dans la récupération de métaux ferreux et non-ferreux, la valorisation de résidus industriels, la décontamination de métaux ainsi que le traitement industriel. Elle conçoit également des solutions adaptées aux opérations depuis 2002. C’est cette division qui a remporté le prix Innovation au Gala 2021 des prix d’Excellence de l’Aluminerie Alouette. par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I J AN V I E R 2 0 2 2 | Pa g e 7 années une réflexion sur la façon dont ils pouvaient réduire son empreinte environnementale. Avec 75 camions lourds sur les routes, ils se sont attardés principalement sur cet aspect. «Dans les technologies qu’on pouvait avoir dans l’immédiat, c’était le gaz naturel. Cette technologie émet 25 % moins de gaz à effet de serre (GES) que le diésel et ça diminue de 90 % les émissions de particules fines. […] Et si on utilisait seulement du gaz naturel renouvelable (GNR), ce seraient des émissions de GES négatives qu’on obtiendrait », précise le directeur général. Actuellement, sept camions de la flotte fonctionnent au gaz naturel. «C’est une technologie très fiable et moins complexe que le diésel. Il n’y a pas de système antipollution à gérer, donc les coûts d’entretien sont plus bas. C’est vraiment une belle opportunité pour la transition vers les énergies propres », mentionne Stéphane Boivin, qui rappelle que les autres technologies ne sont pas toutes encore à point pour les véhicules lourds. Cette volonté de passer au gaz naturel a même entraîné la création d’une entreprise avec RL Énergies et DGSC. Baptisée Énergie Tergasa, elle veut répondre à un enjeu d’approvisionnement, puisque le distributeur le plus proche était situé à Lévis. L’ouverture de sa première station de distribution de gaz naturel compressé à Saguenay est prévue sous peu. Véhicules hybrides Groupe Alfred Boivin a également commencé à introduire des véhicules hybrides dans sa flotte de camions plus petits, comme les F-150. « Les tests sont concluants. Ils roulent électrique environ 20 à 25 % du temps et on économise 6 litres aux 100 kilomètres. […] On a aussi précommandé les camions électriques annoncés par Ford pour les essayer. » L’entreprise prévoit installer des bornes de recharge sur ses sites. Elle surveille aussi l’évolution des moteurs au gaz naturel, notamment la venue d’un bloc moteur plus puissant que celui existant. « Avec le moteur annoncé par Cummins, on répondrait à 95 % de nos besoins. […] Je ne pense pas que l’avenir soit fait d’une seule forme d’énergie. Il faut essayer différentes nouvelles technologies. Il y a de plus en plus d’énergies alternatives », conclut M. Boivin. Le CPA, CA Olivier Leroux a développé une expertise pointue en fiscalité autochtone. C’est d’ailleurs le sujet qu’il a choisi de traiter dans le cadre de son mémoire de maîtrise en fiscalité. Avant de devenir associé chez MNP, il a œuvré pendant plusieurs années au sein d’une grande firme de comptabilité. Originaire de Chicoutimi, il connaît bien la clientèle de sa région et les divers enjeux comptables et fiscaux avec lesquels elle peut avoir à composer. Est-il vrai que les membres des communautés autochtones sont dispensés de payer des taxes? En fait ce n’est pas si simple que ça, et il existe beaucoup de confusion autour de cette question fort complexe, comme le sont la plupart des sujets qui touchent à la fiscalité. Il faut d’abord comprendre le principe de l’exemption d’impôt sur le revenu. La loi précise qu’un bien sur réserve n’est pas imposable. Outre les biens immeubles, cela concerne les biens meubles notamment le salaire, les revenus d’intérêt et divers paiements gouvernementaux. Pour savoir si le bien est exempté ou pas, il doit avant tout appartenir à « un Indien inscrit ». On devra aussi déterminer où le bien est gagné. Des règles précises s’appliquent et il existe des facteurs de rattachement spécifiques pour chaque type de revenu. Par facteurs de rattachement, on entend tous les liens qui rattachent le revenu à la réserve. En ce qui concerne le salaire, pour bénéficier de l’exemption au moins deux des trois conditions suivantes doivent être remplies: le lieu où les tâches sont accomplies, le lieu de résidence de l’employé ou le lieu de résidence de l’employeur, sont situés dans une réserve. D’autres facteurs secondaires peuvent également être considérés. Du côté des revenus issus d’un travail autonome, l’administration fiscale se base sur plusieurs critères. Elle tient compte du lieu où se déroule l’activité de l’entreprise, du lieu où se situe le client, du lieu où les décisions relatives à l’entreprise sont prises et celui où sont conservés les registres comptables, pour ne citer que ceux-là. Chaque facteur est évalué en fonction de son importance relative. Par exemple, si l’on fait affaire avec un gros client dans la réserve et quelques petits à l’extérieur, tout le revenu sera probablement exempté. Dans le cas inverse, on pourrait ne pas bénéficier de l’exonération. Pour ce qui est des revenus d’intérêt, là encore trois conditions s’appliquent : l’institution financière doit être située sur la réserve, le lieu du paiement des intérêts doit également se trouver sur la réserve, et enfin l’entente doit avoir été conclue sur la réserve. Concernant les paiements de RRQ, RQAP, d’assurance-emploi et les divers régimes de pension d’employeur, les autorités fiscales considèrent les revenus qui y sont rattachés. Si ces derniers sont exemptés d’impôt, les différentes prestations le seront aussi. À la lumière de ces brèves informations, on comprend qu’en matière de facteurs de rattachement, il y a place à interprétation. Cette zone grise est problématique, dans la mesure où un individu ou une entreprise risque de prendre des décisions qui ne seront pas avantageuses d’un point de vue fiscal. C’est pourquoi il est crucial d’être conseillé par un expert qui connaît bien toutes les subtilités de la loi et de son application. Il pourra vous proposer les stratégies adéquates pour optimiser votre fiscalité. Olivier Leroux, CPA, CA, LL.M. (Fisc.), associé, bureau MNP de Saint-Félicien LES SUBTILITÉS DE L’EXEMPTION DE TAXES SUR LE REVENU DES AUTOCHTONES 1Le terme « Indien » est utilisé ici seulement pour refléter la terminologie de la Loi sur les Indiens puisque la majorité des membres des Premières Nations du Canada n’utilise pas couramment ce terme.

Pa g e 8 | J AN V I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY - Industries PHD, entreprise saguenéenne spécialisée dans la transformation desmétaux, a fait l’acquisition en décembre dernier d’une nouvelle presse-plieuse hydraulique de type tandem, la toutepremièreen songenrevendueauQuébec. Cet investissement majeur de 325 000 $ constitue une étape essentielle pour propulser l’entreprise à son niveau supérieur. La presse-plieuse hydraulique, de marque MVD INAN, se démarque par sa polyvalence. Le système, constitué de deux presses CNC 7 axes de 10’/300 tonnes chacune, peut opérer de façon simultanée (tandem), permettant de plier des plaques allant jusqu’à 20 pieds avec une capacité de 600 tonnes, ou de façon indépendante, pour ainsi doubler la capacité de production pour les pièces de moins de 10 pieds. De plus, l’installation de lamachine se veut moins complexe, ne nécessitant pas de creusage et de modifications au plancher de béton. Faire d’une pierre deux coups Depuis 2006, Industries PHD offre des services de découpe demétaux au laser et au plasma haute définition, de pliage, de dessins techniques et de conception. Pour Maxime Piché, directeur, l’acquisition de la presse-plieuse tandem, en fonction depuis le 13 décembre dernier, permettra certainement à l’entreprise d’accroître de façon stratégique sa présence sur le marché : « En plus d’augmenter notre production, cenouvel équipement à la fine pointe servira à développer l’autonomie de notre entreprise sœur Équipements ART. » Rappelonsqu’IndustriesPHDa fondé, en2020, l’entrepriseÉquipements ART, fabricant de bennes de camion, suite au rachat d’une ligne de production appartenant à l’Atelier Rosario Tremblay Inc (Saint-Bruno). La nouvelle presse-plieuse permettra désormais d’effectuer le pliage des bennes à l’interne, auparavant réalisés en sous-traitance. À cela s’ajoute l’acquisition supplémentaire d’un positionneur rotatif servant à faciliter le travail des soudeurs. « C’est pour nous une fierté de travailler avec des machines toujours plus performantes. Je tiens d’ailleurs à remercier notre partenaire d’affairesMachinerie Soudogaz pour son expertise et son soutien dans l’achat et l’importation de l’équipement en provenance de la Turquie », mentionne Maxime Piché. Bien implanté au Saguenay–Lac-Saint-Jean, Machinerie Soudogaz, avec ses lieux d’affaires au Saguenay et dans la région de Québec, se positionne aujourd’hui comme l’un des plus grands distributeurs de machines-outils industrielles dans l’est du Canada. L’entreprise se démarque notamment par la qualité, l’efficacité et son imposant inventaire. Son président, Jocelyn Nadeau, tient d’ailleurs à remercier Industries PHD pour leur contribution au développement régional en optant pour l’achat local. Industries PHD acquiert unemachine unique au Québec! SAGUENAY/ST-LAMBERT-DE-LAUZON 1 855 882-2002 WWW.SOUDOGAZ.COM

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I J AN V I E R 2 0 2 2 | Pa g e 9 VOTRE SOURCE D’INSPIRATION DES MINES ET DES RÉGIONS Par téléphone : 1-855-590-5931 3395, de L’Énergie Jonquière, Québec G7X 0J6 Courriel : info@projetsnordiques.com VOUS POUVEZ : • Afficher votre entreprise • Avoir accès aux appels d’offre publics et privés • Réseauter avec les donneurs d’ouvrage et les entreprises • Consulter l’information privilégiée et des cartes nordiques • Avoir accès aux contrats attribués • Profiter d’une présentation optimale de votre entreprise

Pa g e 1 0 | J AN V I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – «Le territoire nordique est un territoire qu’on doit habiter, pas juste développer». C’est ainsi que le président-directeur général de la Société du Plan Nord, Patrick Beauchesne, résume la vision contenue dans le Plan d’action nordique 2020-2023. Afin de mettre en œuvre cette vision, l’organisme privilégie une approche du bas vers le haut. «Ce n’est pas la Société du Plan Nord (SPN) qui décide pour les intervenants du territoire ce qu’il faut faire. Nous prenons les priorités des gens et on essaie de structurer les actions pour répondre aux priorités identifiées par les acteurs du territoire. […] Quand le Plan d’action nordique a été annoncé, les intervenants du territoire nous ont dit qu’ils se reconnaissaient dedans. Pour nous, c’est le plus beau bulletin. Nous avons écouté les gens, nous les avons compris et nous avons traduit ça dans un plan d’action », indique M. Beauchesne. Alors que l’an 1 du Plan d’action nordique vient tout juste de se terminer, en décembre, ce sont 46 des 49 actions qu’il contient qui sont débutées. « Il y en a quelques-unes qui ont été retardées à cause de la situation sanitaire qu’on connaît. […] Mais à l’heure où on se parle, je suis confiant qu’on va réussir un gros pourcentage de notre plan d’action comme prévu lors du lancement l’an passé, malgré la COVID-19. Il y a énormément de travail de fait », affirme le directeur général, précisant au passage que 21 actions sont entièrement sous la responsabilité de la SPN, alors que les autres sont menées par des ministères et organismes. Le gestionnaire rappelle que ces 49 actions ont été évaluées et choisies dans une perspective de développement durable. «Dans chacune, on tient compte de la dimension économique, sociale et environnementale. […] On veut que ce soit un plan de développement régional qui s’appuie sur les principes du développement durable. » Accéder au territoire L’un des enjeux majeurs du Nord québécois est l’accès au territoire. Abritant seulement 130000 habitants sur une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés, celui-ci est immense. Cette thématique constitue donc l’une des quatre orientations du Plan d’action nordique. «Si on veut le mettre en valeur du point de vue économique, touristique, ou même pour faire de nouveaux projets d’énergies renouvelables, souvent, il faut construire des routes », souligne Patrick Beauchesne. La SPN a donc contribué à des investissements de plus de 110 M$ pour la conception et la réfection de quatre routes sur le territoire. La poursuite des travaux pour prolonger la route 138, sur la Côte-Nord, de Natashquan à Blanc-Sablon, est ainsi l’une des actions sur lesquelles la SPN collabore de près. «En même temps que ces travaux se font, nous avons finalisé entièrement cette Un territoire à développer, mais surtout à habiter Nord québécois par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com Le Nord québécois, terre d’opportunités ! Tel est le sujet de notre cahier thématique de janvier. Le Nord Québécois fait partie de la réalité de nombreuses entreprises et familles de notre région et l’équipe d’Informe Affaires, en partenariat avec la Société du Plan Nord, vous fait découvrir les différents enjeux et impacts économiques liés au développement de ce vaste territoire. C’est également une opportunité de brosser un portrait des projets municipaux et gouvernementaux au nord du 49e parallèle ainsi que de ceux qui habitent ces régions nordiques, afin de pouvoir mieux comprendre leur réalité et ainsi forger des alliances économiques et sociales durables. Bonne lecture ! La Rédaction Patrick Beauchesne, président-directeur général de la Société du Plan Nord. (Photo : Courtoisie) Plan d’action nordique 2020-2023 • 1,4 G$ d’investissements sur trois ans • 800 M$ provenant du gouvernement du Québec • 20 ministères et organismes impliqués • 4 orientations • 49 actions concrètes • 5 programmes d’aide financière Besoin de structure dans votre organisation? Besoin d'aide dans un projet? Besoin de réseautage au Nord-du-Québec? PROJEKTA PEUT VOUS GUIDER PROJEKTA Conseils 982, boul. Hamel Ouest, Chibougamau (QC) G8P 2Z8 CANADA • Entreprise basée à Chibougamau et mobile dans la région Nord-du-Québec. Travail à distance possible. • Coordination de projet pour entreprises/organismes de tout type. • Activités de réseautage nordique, développement des affaires. • Atelier de sensibilisation sur le mode de fonctionnement des entreprises régionales incluant les cris. Julie Laberge, ing. www.projekta.ca 418 770-8130

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I J AN V I E R 2 0 2 2 | Pa g e 1 1 année le branchement Internet haute vitesse et la téléphonie cellulaire sur les tronçons existants. À l’heure où l’on se parle, tous les petits villages entre Sept-Îles et BlancSablon sont desservis par Internet haute vitesse. […] À titre d’exemple que la SPN ne travaille pas seule, les gouvernements fédéraux et du Québec ainsi que TELUS étaient aussi dans ce projet. » La réfection de la route 389, également sur la Côte-Nord, et celle de la route Billy Diamond, en Eeeyou Istchee Baie-James, constituent également d’autres gros volets en matière d’infrastructures. « Nous sommes aussi en train de finaliser le branchement Internet haute vitesse des villages du Nunavik en coulant un câble de fibre optique dans la mer, du sud vers le nord. Auparavant, les 14 communautés étaient approvisionnées par Internet satellitaire. Ce sont maintenant près de la moitié des communautés qui sont desservies par l’Internet haute vitesse et nous avons des plans pour poursuivre le branchement des autres », révèle le président-directeur général. Potentiel socioéconomique La diversification économique sur le territoire nordique est l’un des autres aspects qui intéressent beaucoup la SPN. En accord avec sa vision d’habiter le Nord, longtemps connu pour l’exploitation de ses ressources naturelles, elle veut favoriser le développement du potentiel socioéconomique d’autres types d’entreprises, dont le tourisme. « Nous travaillons au soutien du développement de nouvelles économies. Nous ne visons pas seulement de gros projets, mais aussi des choses qui, à l’échelle locale, vont créer quelques emplois permanents et d’autres saisonniers dans la grosse saison. Quand les gens vont profiter de ces activités, il y aura des petites auberges et des restaurants qui s’ouvriront. Ça crée une sorte de hub de développement en microéconomie.» Des milieux de vie Selon Patrick Beauchesne, même si on a longtemps vu le Plan Nord comme celui de la création de mines et de la croissance de l’économie par l’industrie lourde, il ne s’agit que d’un volet. « Il y a beaucoup d’autres choses. L’idée d’habiter le Nord, c’était aussi de contrer, petit à petit, le déficit migratoire. Nous souhaitons diversifier l’économie pour créer un hub de développement et réguler ce déficit. On veut faire du territoire nordique des milieux de vie, pas seulement un endroit où les ressources sont exploitées par des travailleurs qui viennent du Sud », assure-t-il. Des actions à portée plus sociale ou environnementale dans les domaines de la santé, de l’éducation et du logement, notamment, sont donc aussi incluses dans le Plan d’action. La SPN a ainsi contribué au nettoyage de 14 sites d’entreposage de matières dangereuses au Nunavik; à la création du nouveau Centre régional de rétablissement Isuarsivik pour aider les jeunes Inuits et leurs familles à lutter contre la toxicomanie; à la construction de résidences étudiantes avec un CPE intégré au Cégep de Sept-Îles afin de soutenir et d’aider de jeunes étudiants innus à poursuivre leurs études. Un défi de main-d’œuvre La disponibilité et la formation de la main-d’œuvre, un enjeu pour toutes les régions québécoises, touchent particulièrement le territoire nordique. «Ce qu’on vit partout est multiplié par trois ou quatre en territoire nordique. Entre autres, parce que ce sont des emplois parfois très spécialisés dans certains domaines. Dans le domaine minier, par exemple, ça prend des gens formés pour répondre aux exigences de cette industrie. » Selon le PDG de la SPN, en cette matière il est impératif de développer des partenariats d’affaires avec les Premières Nations et les communautés inuites. «Ça a été évoqué de façon très claire au Grand cercle économique des Premières Nations, à la fin 2021. Le développement du territoire nordique ne doit pas se faire au détriment des Premières Nations, mais avec elles. Il faut les associer dans la conception des projets, penser à la formation des jeunes sur le terrain pendant les projets de développement économique et leur donner un trousseau d’outils qui vont leur servir dans d’autres types de projets », conclut-il. Le Territoire nordique • Au nord du 49e parallèle • 1,2 million de km2 • 72 % de la superficie du Québec • 130000 habitants • 1,5 % de la population du Québec • 1/3 de la population est autochtone • 32 collectivités locales et 31 communautés autochtones • Quatre nations autochtones (inuite, crie, innue et naskapie) • Trois régions administratives comprises en tout ou en partie : Côte-Nord, Norddu-Québec (Nunavik et Eeyou Istchee Baie-James), Saguenay–Lac-Saint-Jean • 3280 employeurs opérant plus de 5000 établissements • 2960 entreprises privées • 1075 PME fournisseuses de biens et services dans les secteurs de l’exploitation des ressources naturelles et de la construction • Environ 30 donneurs d’ordres générant 12000 emplois directs et 9000 indirects Le territoire nordique abrite 130000 habitants sur une superficie de 1,2 million de kilomètres carrés. (Photo: Shutterstock)

Pa g e 1 2 | J AN V I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Depuis décembre 2020, ce sont 16,9 M$ qui ont été octroyés par la Société du Plan Nord (SPN) à travers l’ensemble de ses programmes. Si l’on inclut les montants engagés par les partenaires, ce sont près de 51 M$ qui ont été investis pour le développement du territoire nordique en un an, estime le président- directeur général de la société d’État, Patrick Beauchesne. Au-delà des actions précisées dans le Plan d’action nordique 2020-2023 et accompagnées d’un cadre financier, la SPN a mis sur pied trois programmes d’aide financière et une enveloppe d’opportunités. Et la réponse du milieu est très positive. « Il y a un dynamisme incroyable. La demande est encore là et il y a beaucoup d’autres projets pour les autres années du plan d’action », lance d’entrée de jeu M. Beauchesne. Les trois programmes proposent des critères plus spécifiques pour les projets qu’ils soutiennent. Toutefois, l’enveloppe d’opportunités a été créée afin de conserver une flexibilité dans le financement de projets pendant les trois années du plan d’action. «C’est une enveloppe de 36 M$ pour les trois années du plan d’action. L’idée, c’était de trouver une façon de financer des actions structurantes au même titre que celles incluses dans le plan, mais pour des enjeux et des besoins issus du territoire qui sont en constante évolution. C’est un outil pour financer des projets en cours de route », explique Julie Bissonnette, vice-présidente au développement durable et aux partenariats en territoire nordique de la SPN. L’enveloppe vise des projets pour lesquels la contribution de la SPN totalisera au moins 100 000 $, correspondant à au moins une des quatre orientations du Plan d’action nordique et à au moins une des neuf thématiques prioritaires identifiées par l’Assemblée des partenaires. «On a le souci d’avoir des projets dans chaque région du territoire. On a aussi une préoccupation pour l’effet levier : pour chaque dollar investi par la SPN, on veut qu’il y ait au moins deux dollars investis par les promoteurs. On s’assure aussi que ces projets s’inscrivent dans une perspective de développement durable. » Déjà 30 projets déposés L’équipe de la société d’État a décidé de laisser cette enveloppe en entrée continue, plutôt que d’y aller par appels de projets, toujours dans le but de conserver une certaine souplesse. Déjà, après un an, elle a reçu une trentaine de projets, dont 16 sont approuvés pour une douzaine de millions de dollars engagés. 51 M$ investis pour le développement nordique Julie Bissonnette, vice-présidente au développement durable et aux partenariats en territoire nordique de la SPN. (Photo : Courtoisie) Programmes de la Société du Plan Nord par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com VOTR D’ESP Une assu E TRA rance ad RIT A NQUILLITÉ aptée à votre entreprise SSURÉE col Ass des Ges com Assurance merciale tion risques urance lective Cyberri Santé e du trava Respon profess ni • sques t sécurité il sabilité ionnelle J Alma • Chicout onquière • imi • Dolbeau-Mistassi Normandin • St-Félicien LussierDale 1 800 463-0068 Parizeau.ca

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