Les nouveaux espaces incluent une mini-usine complète pour la simulation d’une ligne de production manufacturière hautement technologique, automatisée et robotisée, un laboratoire de boucles de procédés, un laboratoire des centres de commande de moteur et automatismes, un laboratoire d’électrotechnique et un laboratoire de procédés industriels. « Nous sommes à la fine pointe de ce qui se passe en 2025 et même pour le futur », souligne le directeur des études, Christian Tremblay.
Le Cégep souhaite maintenant implanter de nouvelles possibilités de collaboration avec les entreprises régionales, qui viennent s’ajouter à l’alternance travail-études déjà offerte dans le programme. « En fin de parcours, nous avons ajouté un projet intégrateur pour les étudiants. Ça ne touche pas forcément toutes les compétences acquises dans le parcours, mais c’est un projet plus englobant avec la robotique et l’automatisation. Nous voulons que ces projets se réalisent en partenariat avec des entreprises », indique M. Tremblay.
Les projets réalisés par les étudiants proviendraient donc d’entreprises qui souhaitent améliorer leurs procédés ou introduire de nouvelles technologies. « Ça vient aider les entreprises qui veulent réfléchir à de nouvelles façons de faire, les mettre en application ou tester des choses dans nos laboratoires. C’est intéressant pour les entreprises et pour nos étudiants, parce que c’est un projet concret. On n’imagine pas une situation, elle existe pour vrai », résume le directeur des études.
Recherche et développement
L’autre aspect que le Cégep de Chicoutimi désire développer en collaboration avec les entreprises est celui de la recherche et développement. Une rencontre est d’ailleurs prévue en mars avec des compagnies régionales ciblées afin de discuter des possibilités.
Selon Christian Tremblay, les organismes subventionnaires demandent de plus en plus d’avoir un partenaire pour faire de la recherche appliquée. « On ne peut pas faire de la recherche pour faire de la recherche. Ça prend un partenaire avec un projet concret », précise-t-il.
Selon lui, la collaboration avec les chercheurs du Cégep pourrait être bénéfique pour les entreprises qui désirent développer de nouveaux procédés et façons de faire. Il cite par exemple la recherche au centre collégial de transfert technologique (CCTT) de l’établissement, le Centre de géomatique du Québec. Celui-ci étudie notamment le déploiement des jumeaux numériques, ces doubles virtuels représentant à l’identique une chaîne de montage, un procédé ou une usine.
Autres projets
Par ailleurs, selon les besoins des entreprises, des petits projets ponctuels, en lien avec des cours, pourraient aussi être réalisés en collaboration avec les étudiants. Les organisations qui aimeraient essayer une technologie proposée dans les laboratoires de génie électriques pourraient aussi venir la découvrir. « Des employés d’une entreprise pourraient venir travailler avec nous pour réaliser leur projet », propose Christian Tremblay.
Il souligne que les espaces et équipements ont été complètement repensés pour favoriser la synergie et la collaboration entre les cours et les différentes technologies. Les laboratoires sont notamment divisés par un panneau de verre qui peut être déplacé au besoin.
Mentionnons que les nouveaux locaux du programme de Technologie du génie électrique sont le fruit d’une réflexion commencée il y a quatre ans. Les travaux se sont quant à eux échelonnés sur deux ans.