ALMA – L’imposition de droits compensateurs sur le papier non couché, le nouvel accord sur le bois d’œuvre ainsi que les négociations de l’ALÉNA figurent parmi les risques à surveiller par le Comité sur la forêt de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), qui tenait, hier [01-02-2018 NDLR], sa première rencontre de l’année. Le maire d’Alma, Marc Asselin et membre du groupe de travail, rappelle que ses homologues et lui n’entendent « pas rester les bras croisés » face au protectionnisme américain.
Monsieur Asselin a profité de l’occasion pour faire le point, avec ses collègues maires d’ailleurs au Québec, sur les principaux enjeux qui préoccupent les communautés forestières et pour définir le plan d’action du comité pour 2018-2019. « Face à la montée du protectionnisme américain et à l’incertitude que cela occasionne pour l’économie et les emplois non seulement chez nous à Alma, mais également dans toutes les régions du Québec, mes collègues et moi n’entendons pas rester les bras croisés. », a-t-il précisé.
Éveiller la conscience publique
Par ailleurs, M. Asselin croit que les municipalités doivent poursuivre leurs actions auprès des différents paliers de gouvernement pour protéger l’industrie, importante pour plusieurs communautés. « Nous allons continuer à mettre des pressions pour avoir des négociations plus stratégiques. Notre groupe a également une approche pour éveiller l’intérêt de la population et des médias face à cet important enjeu qui touche toutes les régions, pas seulement Alma », a-t-il fait savoir en entrevue téléphonique à Informe Affaires.
D’autres actions à venir
En 2017, plusieurs élus de la province s’étaient rendus à Washington pour interpeller les Américains sur les enjeux du Québec en ce qui concerne l’industrie du bois. « Il y a encore des mobilisations de prévues, mais nous préférons ne pas entrer dans les détails pour le moment. Nous voulons davantage mettre le Forestier en chef à l’avant-plan, puisque nous sommes les premiers au monde à bénéficier d’un tel expert. Nous poursuivrons nos démarches, avec l’appui de l’UMQ, afin de défendre vigoureusement notre industrie forestière, nos travailleurs et leurs familles », conclut-il.