Cette cellule fait partie de la réponse du gouvernement du Québec à la menace tarifaire américaine sur les importations canadiennes. Son mandat sera de rassembler des représentants et représentantes de l'industrie forestière pour identifier les actions porteuses en matière de diversification des marchés à la fois pour l'industrie et pour le gouvernement.
La cellule sera coordonnée par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts. Elle réunira le Conseil de l'industrie forestière du Québec et le Bureau de promotion des produits du bois du Québec (QWEB) en plus du ministère de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, d'Investissement Québec International et du ministère des Ressources naturelles et des Forêts. D’autres industriels, ministères ou organismes seront aussi inviter à se greffer à cette cellule selon les besoins.
L'initiative permettra d'établir un plan d'action qui pourra être intégré dans une nouvelle stratégie pour l'industrie provinciale des produits forestiers. « En diversifiant nos marchés, nous saisissons l'occasion de sortir des sentiers battus et de réduire notre dépendance au marché américain. L'imposition de tarifs est contreproductive, car elle fait mal aux consommateurs et consommatrices des deux côtés de la frontière. Il est important d'unir nos forces pour que le secteur forestier continue d'offrir des retombées positives à l'ensemble de la société québécoise », a déclaré la ministre par voie de communiqué.
Rappelons que le secteur des produits forestiers québécois a exporté 11,3 M$ en 2023. Cinq principaux marchés sont touchés, soit les États-Unis (85 %), l'Inde (3,2 %), la Chine (3,1 %), l'Union européenne (2,5 %) et le Royaume-Uni (1,5 %). Le secteur des pâtes et papiers exporte quant à lui à 80 % aux États-Unis, tandis que le secteur des produits du bois y exporte à 93 %.
Finalement, l’industrie forestière est présente dans plus de 900 municipalités, soit 83 % de celles du Québec. Elle y génère des retombées économiques importantes.
