SAGUENAY – Fort d'une douzaine d’années dans l’industrie de la construction, Mathieu Tremblay-Potvin a fondé en mars dernier, Optimal, une entreprise de gestion multi-services. Sa devise : offrir plus de temps à ses clients.

Observant qu’il n’existait pas d’entreprises spécialisées dans la gestion de projets et la réalisation de tâches quotidiennes auprès des particuliers, Mathieu Tremblay-Potvin a donc décidé de fonder sa compagnie au début de l’année. « Nous travaillons pour le client, c’est-à-dire qu’il nous paie pour avoir l’esprit tranquille. S’il a besoin d’apporter sa voiture au garage et que son horaire de travail l’empêche de s’y rendre; nous pouvons le faire pour lui. Côté rénovations, s’il veut refaire sa toiture, nous pouvons également demander les soumissions pour lui. Notre service s’étend même jusqu'à la surveillance de chantiers résidentiels », mentionne l’entrepreneur.

Gagner du temps

Le modèle d’affaires d’Optimal est d’offrir plus de temps aux gens et de les faire économiser. « En nous confiant la surveillance de leurs travaux, les consommateurs s'assurent que tout a été fait dans les règles de l’art. C'est en évitant d’hypothéquer des jours de congés pour réaliser ces tâches que nos clients réalisent principalement des économies », assure-t-il.

Pour l’instant, Mathieu Tremblay-Potvin peut compter sur le support de travailleurs autonomes pour la réalisation de ses mandats. « Si on nous appelle pour tailler une haie, je peux compter sur des journaliers qualifiés pour réaliser le travail. Cependant, j’envisage embaucher bientôt de la main-d’œuvre pour me supporter dans mes projets », déclare l’homme d’affaires.

Service aux entreprises bientôt offert

Au cours de la prochaine année, des services dédiés aux petites et moyennes entreprises seront offerts. « Je suis très ouvert à desservir les PME. Actuellement, s’ils requièrent mon expertise qui est habituellement offerte à mes clients résidentiels, ça va me faire plaisir de les accompagner. Je travaillerai d’ailleurs sur le dossier des services corporatifs pendant l’hiver », affirme-t-il. Il ajoute, « les entreprises d’environ 10 employés et plus vivent une certaine problématique du côté de l’approvisionnement. Contrairement à la grande entreprise, ils n’ont pas de responsable aux achats, ce qui fait en sorte que le comptable ou le directeur général se retrouvent avec cette responsabilité. Je veux donc leur accorder davantage de temps pour qu’ils se concentrent sur leurs responsabilités ».

La vision à long terme est d’exporter le concept ailleurs au Québec. « Je veux d’abord avoir de bonnes bases dans la région. Ensuite, j’étudierai la possibilité d’offrir le service à l'extérieur de la région. Je n’ai vraiment pas de barrière », conclut-il.