N.D.L.R. : Le texte qui suit fait partie d’un dossier rédigé dans le cadre du cahier thématique dont le thème est : « Domaine-du-Roy : Fierté, ouverture et audace » publié dans notre édition du mois de janvier.
ROBERVAL – Arrivé au sein de l’équipe du CLD Domaine-du-Roy depuis un an seulement Alexandre Danieli, conseiller en développement secteur tourisme au sein de l’organisme est déjà bien en selle pour affronter les défis qui l’attendent. Et il a du pain sur la planche. C’est lui qui doit piloter la Stratégie collective de développement touristique (SCDT) de la MRC, déposée à l’automne 2018 et qui vise à faire de la MRC du Domaine-du-Roy, la destination vacances familiales au Québec, d’ici 2023.
Le plan de match commandé par le CLD est doté d’un budget de 1,3 M$ pour une période de cinq ans. Une enveloppe qui prévoit notamment d’aider les entreprises touristiques à faire le virage famille. La SCDT été déposé à l’automne 2018 et elle établit sans l’ombre d’un doute que Domaine-du-Roy à l’ambition d’appuyer cet objectif « sur une localisation privilégiée sur le bord du Lac-Saint-Jean et sur la plus forte concentration d’attraits et d’activités familiales au Québec ». Et ici, on ne parle pas seulement de compter sur les produits d’appels majeurs et reconnus comme Le Zoo sauvage et Val-Jalbert - ce qu’Alexandre Danieli appelle respectueusement « les pompes à touristes » - mais également des attraits complémentaires et diversifiés, dont regorge la MRC, sur tout son territoire. Qui plus est, le visiteur doit se sentir bienvenu et être accueilli avec sincérité par les travailleurs de l’industrie, mais également par la population. Il doit aussi retrouver des installations bien adaptées et conçues pour le confort de la famille. « La famille, c’est chez nous que ça se passe », assure Alexandre Danieli.
Une concertation incontournable
Il s’agit là d’un plan ambitieux, certes, mais réalisable selon le conseiller. Il appuie son optimisme sur un facteur clé de réussite : La concertation. « Ça faisait presque 10 ans que les acteurs de l’industrie ne s’étaient pas rencontrés pour se concerter et tenter de développer une signature de destination commune » souligne-t-il. Le jeune homme est d’ailleurs très fier d’avoir contribué à mettre en place un chantier regroupant une quinzaine d’experts et d’intervenants de l’industrie touristique de la MRC et de Mashteuiatsh.
Selon Alexandre Danieli, ce chantier ad hoc, qui se réunit aux deux mois, est alimenté par cinq groupes de travail spécialisés dans les différents axes de la stratégie de positionnement, notamment l’expérience famille, et l’image de marque. Une fois les enjeux identifiés, des solutions, idées et stratégies sont élaborées par le chantier, qui les fera cheminer vers les décideurs politiques. Mais le processus peut opérer à l’inverse, soit du politique, vers le chantier. « On a une très belle machine. Nos gens sont très concrets et stratégiques. Moi je suis l’agent liant », explique le conseiller.
Les acteurs indirects formés
Un des défis majeurs de la stratégie identifiés lors de l’exercice de réflexion qui a mené au dépôt de la Stratégie collective de développement touristique est sans contredit, lié à la qualité de l’accueil des visiteurs. Non seulement de celui des intervenants de première ligne, mais également de celui des acteurs indirects (propriétaires et travailleurs du dépanneur, de la station-service, de l’épicerie, etc.) d’entreprises qui profitent aussi largement des retombées de l’industrie. D’ailleurs, Alexandre Danieli confirme qu’un projet de formation est en cours d’élaboration avec le Cégep de Saint-Félicien, pour outiller ces intervenants sur les meilleures pratiques d’accueil.
Le tourisme d’affaires aussi
Un des secteurs qui intéresse aussi l’équipe d’intervenants autour d’Alexandre Danieli, c’est le tourisme d’affaires. Il y a trois ans, la MRC du Domaine-du-Roy et celle de Maria-Chapdelaine se sont associées pour se doter d’un outil pour stimuler ce marché. La mission du Bureau des congrès Lac-Saint-Jean est de soutenir, promouvoir, démarcher, dynamiser et développer le tourisme d’affaires dans ces deux MRC. Il offre de nombreux outils, services et conseils pour supporter les organisateurs d’événements, et ce, tout à fait gratuitement. L’entente entre ces deux partenaires vient d’être renouvelée pour un an en attendant le résultat de la démarche stratégique en tourisme d’affaires visant à accroître les recettes touristiques générées par les visiteurs d’affaires et de congrès au Québec, initiée en mars dernier, par le gouvernement du Québec.
Cette initiative constitue le premier pas vers une stratégie globale, qui permettra aux Associations touristiques régionales (ATR) de consolider leur potentiel en tourisme d’affaires, dans une approche adaptée à leur contexte.