SAGUENAY – Le bar laitier Le Cornet givré ouvrira ses portes dans le Carré Davis à Arvida le 10 juin prochain. L’entreprise de Marie-Pier Martel et Marc-Antoine Savard, qui nécessite un investissement de 130 000 $ (améliorations locatives et équipements), misera sur les produits locaux tels que la crème de Nutrinor et les Chocolats Pearson de Jonquière.
« C’est un projet que nous travaillons depuis un an déjà. On devait ouvrir plus tôt dans la saison, mais nous avons été retardés par la COVID-19. Ce bar laitier est notre concept de A à Z. Nous avons plein de projets aussi pour développer des produits régionaux avec notre saveur et notre propre marque », souligne le copropriétaire Marc-Antoine Savard.
M. Savard est conscient que le secteur où il implante son commerce est propice à celui-ci, notamment par le fait qu’il n’y ait pas concurrence. « Notre but est d’offrir des produits différents des autres pour que les gens fassent un détour. Il s’agit de notre première, mais si tout va bien, nous avons plusieurs autres projets en tête. On va laisser passer la pandémie. Entre-temps, il est important de faire notre place en offrant des produits de très grande qualité. En cours d’été, on espère être en mesure d’offrir une crème molle végan et éventuellement l’an prochain, notre propre sorbet gelato. »
D’un autre côté, le président des Entreprises de construction OPCR, Marc Saint-Gelais et son adjointe, sa fille Sophie avouent que la pandémie a changé quelques plans dans le domaine de la restauration. « Le Resto Joachim qui devait s’installer à côté du bar laitier Le Cornet givré sur le boulevard Mellon nous a appris la semaine dernière qu’il n’allait pas concrétiser son projet en raison du COVID-19. Nous discutons avec un autre locataire potentiel. Le deuxième étage de l’édifice, qui a coûté environ 1 M$ à construire, est occupé par le studio de photos collaboratif de Patrick Perron et l’orthophoniste Anne-Sophie Gauthier », soulignent-ils.
Un autre bâtiment toujours sur le boulevard Mellon qui nécessitera un investissement de plus de 2 M$, est en démarche alors que les plans sont complétés. Le rez-de-chaussée de 6 000 pieds carrés accueillera deux locataires commerciaux, alors qu’on retrouvera quatre logements au deuxième étage. « Il faut finaliser les ententes avec les deux bailleurs commerciaux avant d’amorcer les travaux, mais ça devrait se faire bientôt », laissent tomber Marc Saint-Gelais.
