SAGUENAY – Le Marché Centre-Ville à Chicoutimi change de mains. Après 42 ans au sein de l’entreprise, la propriétaire, Caroline Bouchard prend sa retraite de ce marché d’alimentation spécialisé notamment dans les bières de micro-brasseries.
« Cela fait 30 ans que je suis propriétaire du Marché Centre-Ville en plus d’avoir travaillé comme employé 12 ans auparavant. Après 42 ans dans le domaine, c’est le temps de la retraire. J’ai envie de me concentrer sur mes autres champs d’intérêt », souligne Mme Bouchard.
Passer le flambeau
C'est Mme Shirley Gravel qui a désormais les rênes du commerce depuis vendredi dernier. L’achat comprend le marché incluant toutes ses opérations ainsi que l’immeuble avec les huit logements au-dessus.
« Les nouveaux propriétaires ont beaucoup d’expérience dans le domaine. Mme Gravel est avec deux autres personnes dans ce nouveau projet. Son conjoint et son ami sont bouchers et cuisiniers donc ils vont amener une autre vision que moi, notamment en lien avec la boucherie. Je connaissais un peu tout de manière générale sans être une spécialiste de chaque chose », explique l’ancienne propriétaire.
« Je ne voulais pas n’importe qui à la tête du marché. Je voulais des acheteurs qui allaient prendre soin de l’entreprise, qui allaient être en mesure de bien l’opérer et qui avaient des valeurs et une mission allant dans le sens du marché. Je suis contente, car Shirley Gravel a de beaux projets pour le commerce et je suis confiante pour l’avenir de celui-ci », ajoute-t-elle.
Une retraite bien méritée
Caroline Bouchard tentait de se renouveler tous les cinq ans afin d’aller chercher le cœur de tous les Chicoutimiens. « Actuellement, beaucoup tentent de trouver des solutions pour le centre-ville de Chicoutimi afin de le remettre sur les rails et de lui redonner une couleur. Je pense que le marché tirera beaucoup de positif de tout ça. »
L'emplacement du commerce sur la rue Jacques-Cartier permet d’avoir un bon achalandage et une bonne quantité d’employés considérant la proximité avec l’université et le cégep.
« C’est certain que chaque décennie a son lot de défi. Les cinq dernières années ont été plus difficiles en matière de main-d’œuvre, mais on s’en est tout de même bien sorti […] J’aimais beaucoup être sur le plancher et rencontrer les gens. Je disais souvent que j’allais m’amuser, au lieu d’aller travailler », mentionne Caroline Bouchard.
