SAGUENAY – Afin de permettre à ses employés de concilier le travail et les études, mais aussi pour assurer une plus grande rétention de sa main-d’œuvre, Bistro Café Summum offre à son personnel-cadre la possibilité de défrayer les frais de scolarité dans des programmes reliés à la gestion et à la restauration.

Le PDG du Bistro Café Summum, Bénédict Morin, précise que cette pratique est utilisée depuis plus de trois ans dans son établissement de La Baie, mais qu’il a dernièrement été mis à l’avant-plan lors de la campagne de recrutement du futur bistro de Chicoutimi. « Cet avantage social a plusieurs objectifs. D’une part, ça permet une plus grande rétention de nos ressources humaines étudiantes et, d’autre part, nous contribuons au cheminement professionnel de notre équipe. Nous voulons vraiment travailler en partenariat avec les étudiants en leur offrant un stage rémunéré », indique l’homme d’affaires.

Tous les types d’études postsecondaires sont défrayées par l’employeur. « Que ce soit des études professionnelles, collégiales ou universitaires, nous investissons dans le savoir de l’équipe, car nous voulons que l’étudiant reste avec nous tout au long de [son parcours académique] », mentionne-t-il.

Pallier la pénurie de main-d’œuvre

Avec le manque de personnel qui ne fait pas exception au milieu de la restauration, le gestionnaire admet que le paiement des frais de scolarité est une solution pour faciliter l’embauche. « C’est certain que ça contribue à recevoir des candidatures de qualités, mais nous offrons aussi cet avantage pour que nos gérants et notre personnel en cuisine bénéficient d’un salaire décent, car malgré la répartition de nos pourboires, les serveurs ont un salaire plus élevé. On vient donc équilibrer tout ça. »

Bénédict Morin rappelle que toutes les solutions sont bonnes pour faciliter la conciliation travail-études des ressources humaines. « Bien qu’on ait vu cela ailleurs, ça nous permet de nous distinguer dans le domaine, qui est très compétitif. En tant que gestionnaire, c’est certain que j’invite les autres [organisations] à user d’originalité pour retenir leurs salariés. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises idées », conclut-il.