SAINT-HONORÉ – Depuis plus de trente ans, Exact Air a déployé ses ailes avec 35 avions à son actif, près de 40 personnes qui travaillent à temps plein durant toute l’année et des investissements de 750 000 $ pour l’achat de cinq nouveaux avions.

Exact-Air se partage en trois spécialités, le nolisement, l’école de pilotage et enfin le travail aérien pour la SOPFEU. « Nous opérons 35 avions qui volent tout l’été dont 19 de ceux-ci sont destinés pour la SOPFEU durant cinq à six mois durant l’année. Nous avons une patrouille de feu et de l’aéropointage qui est un avion qui va appeler la tour de contrôle avec les avions-citernes pour dire exactement à quel endroit larguer l’eau », a commenté Benoit Nuleau, directeur des opérations.

L’Est-du-Québec est bien couvert par les avions d’Exact Air pour la SOPFEU avec 1 avion à La Tuque, 3 à Roberval, 3 à Chibougamau, 2 à Radisson, 3 à Manic-5, 2 à Baie-Comeau et enfin 2 à Havre-Saint-Pierre. Quant à l’école de pilotage, elle accueille entre 15 à 20 cadets durant sept semaines par l’intermédiaire d’une licence privée. Finalement, le nolisement n’est pas pour une ligne particulière, mais exclusivement sur demande de la part des clients. « Nous effectuons aussi des vols pour de la cartographie minière à basse altitude pour lire le magnétisme terrestre. Cela permet de concevoir des cartes précises avec différentes couleurs et les spécialistes savent quels types de minerais se retrouvent dans le sol », a-t-il ajouté.

C’est une véritable armée de passionnés qui s’y retrouvent. Avec 40 personnes à temps plein toute l’année, 20 autres employés s’ajoutent durant l’été pour piloter.

Pour Benoit Luneau, recruter des pilotes pour combler le besoin de main-d’œuvre, passe par l’immigration. « Avec l’école de pilotage, ce dossier est devenu fréquent pour faire venir chez nous des étudiants francophones. Cela nous oblige d’aller chercher une Attestation d’Études Collégiales (AEC) pour l’école. Nous ne l’avons pas encore, mais nous sommes en démarche avec le Cégep de Chicoutimi. Malheureusement, concernant l’AEC, c’est seulement au Québec que l’on nous demande cela, toutes les autres provinces le gouvernement fédéral ont déclaré les unités de formations de pilotages approuvés parce que nous fonctionnons avec Transport Canada. Il faut investir de grosses sommes d’argent pour acquérir cette attestation », a commenté le directeur des opérations.

Pour conclure, soulignons que cette année, quelques avions subiront une cure de rajeunissement avec de la nouvelle peinture pour une esthétique plus moderne.