SAGUENAY – En conférence de presse, Marie-Claude Lachance, conseillère en relation avec le milieu auprès d’Hydro-Québec, a estimé que le coût de la ligne entre Micoua sur la Côte-Nord et le Saguenay est de 650 M$, dont la région bénéficiera entre 15 à 20 % en retombées économiques.

En 2016, Hydro-Québec a amorcé des études d’avant-projet dont l’optique est la construction d’une ligne de transport d’électricité 735 kV d’une longueur d’environ 265 km entre le poste Micoua (Côte-Nord) et le poste Saguenay. Cette nouvelle ligne permettra de maintenir la fiabilité du réseau de transport, mais aussi de renforcer le corridor Manic-Québec en y ajoutant une liaison robuste. Actuellement, la société d’État est en phase d’information et de consultation. D’ailleurs, plusieurs tables de travail ont lieu avec les municipalités, les MRC ou encore les ministères. Deux lignes sont actuellement sur la table.

La première qui est le « Tracé Nord » traversera Ville de Saguenay (9,5 km); Saint-Ambroise (16 km); Saint-David-de-Falardeau (12 km); Bégin (11,5 km) et Saint-Charles-de-Bourget (1 km). À cela s’ajoute la MRC du Fjord-du-Saguenay (17 km) et le territoire des Innus (67 km).

L’autre proposition est le « Tracé Sud » qui traversera Ville de Saguenay (14 km); Saint-David-de-Falardeau (20 km); Saint-Honoré (11 km); la MRC du Fjord-du-Saguenay (9 km) et le territoire des Innus (54 km). Dans ce cas, si cette variante est retenue, une dizaine de maisons auront à être acquises par Hydro-Québec à Saguenay et deux autres à Saint-David-de-Falardeau.

Pour la Côte-Nord, ce sera un nouveau corridor de 127 km qui sera en service.

Cette nouvelle ligne amènera l’agrandissement du Poste de Saguenay. « Le projet initial aura un coût initial de 650 M$ dont nous estimons que 15 à 20 % seront en retombées économiques pour la région », a mentionné Marie-Claude Lachance.

Mentionnons qu’un Salon de la sous-traitance sera organisé pour que des entrepreneurs puissent faire affaire avec les quelques compagnies retenues pour la construction de cette ligne. En 2020, Hydro-Québec estime que 400 travailleurs seront affectés à ce dossier.

Les prochaines étapes seront l’annonce de la solution retenue au printemps 2017, le dépôt de l’étude d’impact sur l’environnement en 2018 dont les autorisations gouvernementales sont attendues entre 2018 et 2019. La construction débutera de 2019 jusqu’en 2022 pour une mise en service la même année.