Auteur

Maxime Hébert-Lévesque

N.D.L.R. Le texte qui suit fait partie d’un dossier rédigé dans le cadre du cahier thématique dont le thème est : « Agriculture et agroalimentaire : cultiver la nordicité » publié dans notre édition du mois de juillet.

SAGUENAY – Du 20 au 22 octobre prochain, la Table Agroalimentaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean tiendra sa première édition de la Foire commerciale agroalimentaire Zone Boréale dans le bâtiment 1912 de la Pulperie de Chicoutimi. L’évènement présenté en deux parties, l’une pour les entreprises et l’autre pour le grand public, aura pour objectif de favoriser le maillage entre les acteurs de l’industrie et de célébrer l’identité alimentaire de la région.

« Depuis la création de la Zone Boréale en 2016, nous déployons chaque année de nouvelles déclinaisons comme les Ambassadeurs de Saveurs qui sont des restaurateurs qui s’engagent à cuisiner avec des ingrédients locaux ou encore les Petits Ambassadeurs qui facilitent le maillage entre l’industrie bioalimentaire et les services de garde éducatifs. Nous organisons plusieurs événements, mais toujours en ciblant un marché précis. Le nouveau concept de Foire commerciale Zone Boréale réunira tous nos membres et tous les marchés potentiels (ex. : commerce de détail, RHI) », explique Bénédicte Armstrong, conseillère en communication à la Table Agroalimentaire Saguenay-Lac-Saint-Jean.

La grande messe alimentaire est prévue pour la fin du mois d’octobre au moment où les récoltes sont terminées. « Les journées du 20 et 21 octobre sont réservées aux gens de l’industrie. Le grand public aura accès au site le 21 en soirée et le 22 durant la journée. C’est notre première édition, mais l’équipe prévoit accueillir environ 5000 visiteurs. »

Des panélistes

Les membres producteurs et transformateurs auront à leur disposition une quarantaine de kiosques afin d’y exposer leur savoir-faire et leurs produits. L’événement se tiendra autant à l’intérieur de la Pulperie qu’à l’extérieur dans le jardin des vestiges.

« Nous aurons un chapiteau chauffé où se tiendront des conférences et des formations. Nous avons décidé de séparer physiquement l’endroit des kiosques avec celui des formations. La raison est simple, nous voulons éviter la cacophonie. Pour ce qui est des panélistes invités, ils ne sont pas encore annoncés, mais il sera question d’acteurs du milieu qui viendront discuter d’enjeux sur le transport notamment et les stratégies concernant l’introduction de produits dans les grandes bannières d’épicerie. De plus, notre équipe à l’interne proposera des activités de marketing sur l’adoption et l’appropriation de la marque Zone Boréale », souligne la conseillère en communication.

La technologie à l’honneur

Les deux premières journées sont essentiellement un prétexte pour favoriser les échanges, les rencontres et, si possible, le maillage entre les producteurs-transformateurs et des gens issus de différents marchés. « Il y aura des fauteuils et des coins prévus pour les discussions. Nous travaillons présentement sur l’intégration d’une application qui permettra à un représentant d’un secteur ou à un agriculteur de programmer une rencontre avec une entreprise. Les gens de l’industrie pourront donc se promener de kiosque en kiosque, mais ils pourront aussi organiser des rencontres plus formelles. Nos entrepreneurs sont des gens très occupés et ils n’ont souvent pas le temps d’observer les évolutions et les tendances du marché. La foire sera une occasion pour eux de parler avec des gens qui évoluent dans les mêmes secteurs qu’eux. Nous sommes convaincus que cela résultera en des discussions enrichissantes. »

Comme un gros marché de Noël

Pour les particuliers, il faudra débourser moins de 10 $ pour accéder au site. Sur place, près d’une cinquantaine d’exposants vendront et feront découvrir leurs produits. « C’est comme un gros marché de Noël où les visiteurs auront accès à de la nourriture du terroir. Ils pourront manger sur place et acheter directement des mains du producteur. Nous avons également des permis d’alcool, il sera donc possible de déguster de la bière de microbrasserie », conclut Bénédicte Armstrong.

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