SAGUENAY - Au cours des dernières semaines, le Réseau Trans-Al a accueilli une nouvelle directrice générale. L'arrivée de Paulyne Cadieux coïncide avec l'année du 20e anniversaire de l'organisme provincial voué à l'avancement technique, technologique et des affaires de ses membres, tous fournisseurs ou transformateurs du métal gris.

Voici quelques membres sur un total de 42 qui sont impliqués avec le Réseau Trans-Al depuis 15 ans ou plus et qui étaient présents à l’AGA du 26 octobre. De gauche à droite, Denis Giguère, Société de la Vallée de l’aluminium; Robert Lavoie, Rio tinto; France Tremblay, CQRDA ; Hélène St-Arnaud, MF2 Aero; Édith Villeneuve, Ceradyne Canada; Michel Parent, Alutrech; Martin Desgagné, MÉSI; Jacques Caya, Industries Jaro et président du Réseau Trans-Al; Paulyne Cadieux directrice générale, Réseau Trans-Al; André Poulin, Pro-Métal Plus; Pascal Mourgues, PMA; Claire de la Sablonnière, DEC; Pierre Bouchard, STAS et Michel Boudreault, Sotrem-Maltech (Photo Guy Bouchard).

La DG assure que le milieu de la transformation de l'aluminium est très dynamique actuellement à l'échelle du Québec. « De ce côté-là, tout va bien dans la transformation d'aluminium » lance Paulyne Cadieux, qui s'installe doucement à la barre du Réseau Trans-Al avec l'objectif de continuer le développement de l'organisme pour que son membership passe de 225 à 300 membres d'ici 2020. Elle considère que cet objectif est raisonnable, puisque le Québec recèle une grappe de plus de 1100 entreprises, dont le chiffre d'affaires est d'au moins 10 % dans le secteur de l'aluminium.

Doubler la transformation

Elle confie également que son conseil d'administration adhère parfaitement à l'objectif du gouvernement Couillard qui est de doubler la transformation de l'aluminium sur le territoire du Québec au cours des 10 prochaines années. D'ailleurs, Paulyne Cadieux confirme que son organisation travaille en étroite collaboration avec AluQuébec, qui a le mandat du GQ de réaliser cet objectif ambitieux. Avant tout, cependant, la nouvelle DG de Réseau Trans-Al s'attardera à promouvoir les programmes de l'association. Voici les deux projets majeurs et concrets sur lesquels s'appuiera l'équipe du Réseau Trans-Al pour aider ses membres à faire croître leurs affaires au cours des prochains mois.

Deux programmes structurants

Le « Programme d'accès aux technologies » permet aux entreprises d'avoir accès aux services du Conseil national de recherches Canada (CNRC) pour 30 % du montant habituel, facturé par l'organisme. Pour Paulyne Cadieux, il s'agit là d'une formidable opportunité de réaliser à peu de frais de la R&D pour développer de nouveaux produits ou de nouvelles méthodes de fabrication.

La « Carte routière 2017 » est un outil unique accessible aux membres de Trans-Al. Essentiellement, l'organisme a dressé une nomenclature de tous les intervenants et entreprises qui sont liés à la transformation de l'aluminium au Canada. Cette liste exhaustive est divisée en secteurs d'activité, soit le moulage, le formage, l'assemblage, le traitement de surface et l'usinage.

Paulyne Cadieux explique que pour chacune de ces technologies, la « Carte routière 2017 » dresse le portrait des intervenants, le « qui fait quoi » et relève les opportunités d'affaires potentielles pour chacun de ces domaines. L'organisation assure également une veille stratégique quotidienne des appels d'offres à l’échelle nationale et qui touchent le domaine de l'aluminium et s'assure de transmettre l'information sur des contrats potentiels à ses membres.

Bien sûr, l'équipe de Trans-Al s'assure aussi d'organiser des événements et des activités de réseautage pour ses membres. Lors de ces rencontres, beaucoup d'information circule, ce qui permet aux participants d'avoir accès à un transfert de connaissances qui profite à l'ensemble de l'industrie. « Il faut que les gens qui viennent veuillent travailler plus largement que pour leur entreprise et qu’ils aient le goût de faire avancer l'industrie », lance Paulyne Cadieux.