Plusieurs de ces projets portent sur la transmission de l'électricité dans des alliages d'aluminium. Alors qu'elle est présente dans de nombreuses applications, allant d'appareils électriques usuels aux technologies de pointe, en passant par les véhicules électriques, la consommation de cette énergie est en augmentation. C'est pourquoi les chercheurs, notamment Mousa Javidani, professeur au département des sciences appliquées de l'UQAC, ont choisi de se pencher sur le sujet.
Leurs recherches visent à développer des alliages efficaces, performants et accessibles pour le domaine de l'électricité. Rio Tinto est le partenaire principal de certains de ces projets de recherche.
« C'est bon pour eux, cela va les aider à produire des matériaux qui sont plus nichés », affirme M. Javidani.
Accès aux infrastructures
Le CMQ possède des infrastructures que l'UQAC et Rio Tinto n'ont pas, comme un laminoir. Les chercheurs ont aussi des expertises différentes. Cela donne donc une bonne complémentarité de recherche, relate le directeur du projet. « L'expertise et certaines infrastructures sont uniques chez le CMQ », ajoute Mousa Javidani.
Le professeur mentionne aussi que le fait de travailler avec l'entité trifluvienne lui permet d'être beaucoup plus avancé technologiquement et scientifiquement. Les universitaires visitent les infrastructures du CMQ chaque deux à trois mois.
Ils y vont pour une ou deux semaines pour pouvoir essayer leurs prototypes. Chaque mois, ils des rencontres sont prévues entre les experts.
Malgré la distance, la collaboration est très positive et efficace entre les deux équipes. Selon Gheorge Marin, directeur général du CMQ, la collaboration se fait très bien entre les deux organisations. Le dialogue et les visites se déroulent de façon fluide et sont plus ou moins espacés selon les besoins des projets.