N.D.L.R. : Le texte qui suit fait partie d’un dossier rédigé dans le cadre du cahier thématique dont le thème est : « Une nouvelle force économique émerge au Saguenay-Lac-Saint-Jean » publié dans notre édition du mois de septembre.

ALMA – Un des objectifs clairs du conseil d’administration d’Alliage 02, c’est d’être davantage présent à l’échelle de la région, notamment au Lac-Saint-Jean. Pour ce faire, le nouvel organisme profitera de la notoriété de la SFR (Société des fabricants régionaux), une de ses constituantes avec l’AEPIHS, mais il faudra davantage pour atteindre cet objectif aux dires de Dave Gosselin. Il confie que pour rapprocher les entrepreneurs de toute la région, les matières résiduelles pourraient bien constituer un élément important de la stratégie à déployer.

Celui qui occupe le poste de directeur général adjoint de Groupe Coderr ne s’en cache pas. Il siège au CA d’Alliage 02 pour faire avancer la cause de la collaboration régionale, mais aussi du développement durable notamment chez les entrepreneurs. Mais il concède qu’il faudra parler business pour attirer les gens d’affaires auprès de l’organisme régional. « Chez Groupe Coderr, nous étions déjà partenaires de l’AEPIHS, pour qui nous gérons une partie des matières résiduelles. Mais on peut faire beaucoup plus à l’échelle du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Il y a un potentiel économique caché dans les matières résiduelles des entreprises et je pense qu’Alliage 02 pourrait devenir le leader dans ce domaine. Notamment pour s’impliquer dans un processus de caractérisation de celles-ci et ensuite pour permettre de les rendre accessibles à d’autres entreprises, dans le but de créer de la richesse et, pourquoi pas, de nouvelles PME ? »

Du fric qu’on enfouit Actuellement, il y a plein de fric qui se retrouve dans les sites d’enfouissement. Les déchets de l’un peuvent devenir les richesses de l’autre. Ces échanges-là (de matières résiduelles) existent déjà entre voisins. Ça existe ailleurs aussi. Il faut juste adapter la formule pour la région.  En plus, en transportant moins de matière vers les sites d’enfouissement on diminue nos GES. Comme je travaille beaucoup au niveau régional pour abolir ce que j’appelle nos limites territoriales, j’ai la ferme intention de faire avancer ce projet dès cet automne auprès de mes collègues d’Alliage 02, mais aussi des entreprises que je côtoie au Lac-Saint-Jean », assure celui qui agit également comme président du conseil d’administration du HUB Saguenay–Lac-Saint-Jean.