SAGUENAY ­– Après la fermeture définitive de la Boucherie Davis il y a deux mois, ses anciens locaux du carré Davis seront de nouveau aménagés. Les cuisines de l’entreprise de boîtes-repas Les p’tits midis de Val déménageront à la mi-mai.

Cette initiative permettra aux deux propriétaires de répondre davantage à la demande. « Chaque dimanche, nous publions un menu pour la semaine suivante, les commandes sont livrées deux fois semaine chez les clients. L’entreprise a eu une croissance de 400 % dans la dernière année. À titre d’exemple, la semaine passée, les commandes se sont remplies en trois heures. Cette semaine, deux heures et c’était complet. Nous sommes obligés de refuser des commandes », explique Alexandre Belley, le copropriétaire chez Les p’tits midis de Val.

Le commerce de livraison de boîtes-repas se situe actuellement dans l’église Saint-Jacques à Arvida. Considérant que les propriétaires veulent développer prochainement un service de prêt-à-emporter, leur local était moins propice à recevoir la clientèle.

« Nous voulons accroître la capacité de production et ça nous prenait un plus grand local. C’est aussi un endroit avec 80 ans d’histoire. L’aspect patrimonial se prêtait bien à notre vision du commerce. […] Le déménagement se fera en deux phases. Nous allons premièrement déménager les cuisines pour accroître la production du service de traiteur familial et par la suite, ouvrir un espace boutique afin de vendre les boîtes à lunch en prêt-à-emporter », explique M. Belley.

Investissement

Rappelons que les anciens occupants ont fermé définitivement la Boucherie Davis entre autres pour sa mécanique désuète et les nombreux travaux que cela demandait. L’investissement que le couple devra débourser demeure inconnu.

« Nous avons eu une entente avec le propriétaire du local pour faire des rénovations partielles de la place. Nous devons acheter quelques équipements de cuisine supplémentaire et rien n’est terminé, donc on n’a pas encore d’estimation du prix que va coûter ce projet », souligne le copropriétaire.

Vu la file virtuelle qui est en hausse depuis les derniers mois, l’entreprise compte engager de la main-d’œuvre après le déménagement. « Présentement, il y a huit employés; trois livreurs et cinq cuisiniers pour environ 100 et 120 familles par semaine. Nous comptons doubler la production, donc c’est certain qu’on aura besoin de plus d’employés, environ quatre de plus », confie M. Belley.