SAGUENAY – Béton Dunbrick vient de terminer un ponceau en béton préfabriqué pour un chemin de fer près d’Hudson en Montérégie. Ce contrat de 220 000 $ a représenté à la fois un défi technique et logistique, en raison des délais de livraison serrés.
« Normalement, dans notre domaine, on travaille en amont avec un ou deux mois d’avance. Dans ce cas-ci, l’entrepreneur avait besoin du ponceau rapidement pour terminer ses travaux avant l’hiver. Les délais étaient très courts », explique Jacob Savard, directeur des ventes de l’entreprise.
Les sections inférieures et supérieures du ponceau ont été réalisées simultanément en deux semaines. Au total, environ sept employés ont contribué à leur fabrication. « Nous avons fini le vendredi et le ponceau devait être livré le lundi. Ça nous laissait peu de temps pour la finition. Si nous avions eu un écart d’une journée, nous aurions eu du retard. Toutefois, ça s’est très bien passé. Notre équipe a fait ce qu’il fallait pour y arriver. C’est notre force », précise M. Savard.
La réalisation du ponceau, qui comportait 12 sections inférieures et six supérieures, représentait également un défi technique important. « Ce type de projet nécessite des emboîtements avec des rotules de béton et il faut s’assurer que ça arrive avec précision. Encore une fois, ça a bien été grâce à notre équipe compétente », affirme le directeur des ventes.
Faire son nom
Selon Jacob Savard, Béton Dunbrick réalise surtout des contrats de petite et moyenne envergures actuellement, mais est également en mesure d’effectuer de plus gros contrats, comme ceux obtenus avec Hydro-Québec et Hamel Construction il y a deux ans. « Nous faisons beaucoup de projets spontanés, surtout avec Hydro-Québec et le ministère du Transport. Nous cherchons maintenant à obtenir des contrats pour des projets à plus long terme et de plus grande envergure. Nous sommes en train de faire notre nom avec certaines plus grosses entreprises de construction », souligne-t-il, ajoutant avoir réalisé deux contrats pour Pomerleau.
Employant quelque 25 personnes, l’entreprise basée à Chicoutimi est en opération depuis les années 80. Après avoir appartenu à J.R. Théberge, puis à Gazon Savard, elle est, depuis 2018, propriété du père de Jacob Savard, Luc Savard. « Quand mon père a repris l’entreprise, nous avons complexifié un peu les éléments que nous faisions. Nous avons réussi à nous faire une place. Pour moi, c’est une fierté d’arriver à livrer des projets dans les grands centres à partir de Chicoutimi. C’est incroyable et nous faisons travailler les gens d’ici. »
L’équipe de Béton Dunbrick caresse plusieurs projets de développement et d’optimisation, mais Jacob Savard ne peut en dévoiler plus pour l’instant. Mentionnons qu’un processus de relève impliquant M. Savard, son frère et un ingénieur de l’usine est également en cours.