Auteur

Jean-Luc Doumont

Cette année, l’entreprise fêtera son 40e anniversaire d’existence. Ce fleuron régional qui possède un rayonnement international travaille autant au Québec qu’aux États-Unis. Au pays de l’Oncle Sam, ils se sont fait un nom et une réputation de leader dans leur domaine.

Voici l’entrée principale de BPDL dans le parc industriel à Alma. (Photo : Jean-Luc Doumont) Voici l’entrée principale de BPDL dans le parc industriel à Alma. (Photo : Jean-Luc Doumont)

« Les personnes ne savent presque pas, mais notre entreprise a réalisé plus de 200 projets au Massachusetts et au Connecticut, sans compter ceux de Manhattan, dans l’État de New York. Toutes les années, nous travaillons là-bas ainsi qu’en Nouvelle-Angleterre. Les États-Unis représentent plus de 50 % de notre chiffre d’affaires. Nous ramenons des nouveaux dollars et des dollars américains dans notre économie », a mentionné Robert Bouchard, PDG de BPDL.

Projets en cours

Actuellement, BPDL travaille sur des projets résidentiels et des tours à bureaux à Manhattan et au Massachusetts sans oublier deux contrats très importants au Québec. « Nous avons aussi un contrat pour le pont Champlain, via notre usine à Drummondville. C’est 80 personnes qui y travaillent. Pour l’échangeur Turcot, via notre usine à Saint-Jean-sur-Richelieu, c’est aussi 80 personnes qui sont affectées à réaliser le tablier. Les deux projets réunis ensemble, c’est 120 M$ de contrats, mais le pont Champlain, c’est le plus gros et méga projet de notre histoire », a ajouté Robert Bouchard.

Avec trois usines à Alma, une à Sainte-Marie-de-Beauce, deux à Drummondville, une dans le sud de Boston et une au Brésil, BPDL emploie 600 personnes à travers le monde. D’ailleurs, Robert Bouchard est souvent appelé à l’extérieur de la région chaque semaine.

Fierté

Voici un exemple concret de design urbain qui marie le béton préfabriqué à l’architecture newyorkaise. Au départ, le High Line est un chemin de fer abandonné qui sillonne Manhattan sur ses structures surélevées. Le plan était de réhabiliter cette route de manière à ce que piétons et vélos puissent y circuler, sans interférences des voitures, l’ensemble étant animé d'espaces verts. Pour certains, ce projet représentait le plus beau potentiel de développement de l'histoire de New York. C'est au chapitre des promenades et du mobilier urbain que le béton préfabriqué se démarque, ramenant alors le matériau à sa forme la plus organique. (Photo : Site Internet BPDL) Voici un exemple concret de design urbain qui marie le béton préfabriqué à l’architecture newyorkaise. Au départ, le High Line est un chemin de fer abandonné qui sillonne Manhattan sur ses structures surélevées. Le plan était de réhabiliter cette route de manière à ce que piétons et vélos puissent y circuler, sans interférences des voitures, l’ensemble étant animé d'espaces verts. Pour certains, ce projet représentait le plus beau potentiel de développement de l'histoire de New York. C'est au chapitre des promenades et du mobilier urbain que le béton préfabriqué se démarque, ramenant alors le matériau à sa forme la plus organique. (Photo : Site Internet BPDL)

Avec le recul, le PDG de BPDL est fier d’avoir réalisé à Manhattan le plus prestigieux stade de baseball, le Yankee’s Stadium, les améliorations du complexe du Madison Square Garden, là où les spectacles multidisciplinaires ont lieu avec une renommée mondiale et enfin, High Line, qui est aujourd’hui aussi connu que le légendaire Central Park, avec sa piétonnière dans les airs longues de près de trois kilomètres, sans oublier les nombreux musées. « Les Américains savent que nous sommes du Canada. Nous restons profil bas face à notre présence chez nos voisins. La maison de Robert Kraft, l’homme d’affaires qui possède les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, nous avons réalisé les deux derniers agrandissements », a-t-il commenté avec un large sourire.

Peu présent dans les médias, Robert Bouchard ne souhaite pas s’ajouter une pression supplémentaire sur les épaules. « Lorsqu’une entreprise monte tout le temps, on dirait que tu as une pression pour performer avec des projets toujours plus gros. C’est important de dire que tous ces projets nous les devons à nos équipes, à nos employés. Nous avons des personnes impliquées et dévouées à l’entreprise ».

À venir…

Projet Evolo sur L’Île-des-Sœurs. Le bâtiment est conçu selon la norme LEEDTM Gold, qui comprend des puits géothermiques et un mur accumulateur de chaleur solaire, exploitant ainsi la chaleur du soleil toute l’année. (Photo : Site Internet BPDL) Projet Evolo sur L’Île-des-Sœurs. Le bâtiment est conçu selon la norme LEEDTM Gold, qui comprend des puits géothermiques et un mur accumulateur de chaleur solaire, exploitant ainsi la chaleur du soleil toute l’année. (Photo : Site Internet BPDL)

Pour les usines et de la Beauce, les projets se suivent à une cadence sans fin. Actuellement, BPDL réalise Evolo sur L’Île-des-Sœurs, là où l’entreprise jeannoise a conçu l’ensemble des projets jusqu’à présent. Evolo, c’est une élégante tour de condominiums de 33 étages, entourée de dix-sept maisons de ville. C’est situé au cœur du nouveau quartier résidentiel Pointe-Nord, à L’Île-des-Sœurs. À cinq minutes à peine du centre-ville de Montréal, Evolo ouvre des points de vue saisissants sur l’eau et la ville. On y retrouve 257 condominiums au design actuel, dont la superficie varie entre 647 et 2 000 pi2.

Que ce soit le nouveau Holiday Inn au centre-ville de Montréal ou encore la construction de deux blocs de résidences pour les étudiants de l’Université du Connecticut (projet de 15 M$), ils ont tous un seul et même point commun, celui de posséder le sceau BPDL, gage de qualité. Comme quoi, même les Américains n’ont pas pu résister à l’expertise de nos Bleuets !

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