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Karine Boivin Forcier

SAGUENAY – Œuvrant depuis six ans dans l’entreprise familiale, Alexandra Godin prend officiellement la relève de son père, Michel Godin, à la tête de Constructions Michel Godin.

L’entreprise, spécialisée dans la construction résidentielle neuve, poursuivra ses activités sous le nom Constructions Godin. Cette relève sécurise quatre emplois au sein de l’organisation.

Alors que son père termine actuellement ses derniers projets du développement de la Place les Tandems, dans Arvida, la jeune entrepreneure de 26 ans a lancé récemment son premier projet en tant qu’entrepreneure générale en construction. « J’ai acquis des terrains à Chicoutimi et Jonquière pour construire des jumelés. J’ai huit terrains actuellement, ce qui va nous occuper au moins jusqu’à l’été. […] Je souhaite continuer à faire des jumelés selon les modèles développés par mon père. Dès que ce sera possible, j’aimerais refaire un développement d’envergure, un quartier complet, comme celui que nous avons fait dans Arvida », souligne Mme Godin.

Faire son nom

Jeune femme dans le monde de la construction, Alexandra Godin explique avoir dû faire sa place lors de son arrivée dans le milieu, à 20 ans. « Ça n’a pas toujours été facile au début, mais j’ai fait ma place. Les gens sont habitués maintenant. Dans mon entourage, avec nos fournisseurs, je me suis fait un nom. »

Si elle est entrée assez jeune dans l’entreprise de son père, Mme Godin n’a pas toujours pensé faire carrière dans la construction. « J’ai grandi là-dedans, j’accompagnais mon père sur des chantiers, ma mère faisait la comptabilité de l’entreprise. J’ai toujours eu un intérêt pour ça, j’ai toujours aimé ça. […] Mais quand j’étais jeune, dans ma tête, la construction, c’était pour les hommes, je ne me voyais pas faire ça. Je me dirigeais ailleurs au départ. J’ai commencé des études, mais j’ai fini par changer d’idée et rejoindre l’entreprise de mon père », explique-t-elle.

Cette passion ne s’est pas estompée et après six ans, Alexandra Godin est tout à fait prête à prendre la suite de son père. « De l’extérieur, 26 ans, ça peut paraître jeune, surtout dans le domaine de la construction neuve où ça prend beaucoup d’investissements. […] Mais mon père m’a tout appris et il va continuer à me supporter avec ses conseils quand j’en aurai besoin. C’est vraiment grâce à lui que je peux me lancer, il a cru en moi, il m’a aidé à me lancer en affaires, parce qu’obtenir la licence pour faire des constructions neuves, c’est très complexe. J’ai travaillé fort, mais j’ai pu le faire grâce à lui », conclut-elle.

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