SAINT-NAZAIRE – Les mini-maisons sont désormais autorisées au complexe de l’Érablière de Saint-Nazaire. La municipalité a effectué des modifications réglementaires pour qu’un premier quartier d’habitations de petits formats soit érigé de manière permanente. L'entreprise almatoise, Vivre en MINI devient le fournisseur exclusif des unités de micro-habitation du développement domiciliaire.
Ce projet d’implantation de petites habitations était en négociation depuis quelques années. La municipalité a revu son règlement municipal pour permettre l’implantation de maisonnettes sur fondation ou sur roue. « En 2015, Nous étions à réviser les règles d’urbanisme. Nous avons immédiatement démontré notre intérêt à collaborer avec Monsieur Boily afin d’adapter la réglementation pour permettre ce projet de villégiature collective de microhabitations », a souligné le maire de la localité, Martin Sauvé.
Pouvoir de taxation
Au même titre qu’une résidence conventionnelle, les minis auront accès au réseau d’aqueduc municipal, la gestion des déchets, les installations septiques. Le déneigement sera assuré par le promoteur. Les maisons sur roues comme sur fondation seront ancrées au sol à l’aide de pieux vissés. Elles deviennent par le fait même évaluables et donc taxables.
Le Complexe de l’Érablière se distingue par son développement en milieu naturel, mais aussi par son volet récréotouristique auquel ont accès tous les résidents du quartier. Ainsi, ces derniers peuvent profiter de l'érablière aménagée au cœur du site, des aires de repos, de deux lacs de pêche. Et il ne s’agit là que d’un début. D’autres projets d’infrastructures récréotouristiques suivront dans les prochaines années.
Plus qu’une mode
La microhabitation est loin d’être une mode d’après les propos du président de Vivre en MINI, Benoît Tremblay. « C’est un nouveau marché qui connaît une réelle progression. Les minis sont notamment destinés aux gens soucieux de faire une différence. L’environnement étant au cœur de l’actualité, les mini-maisons s’adressent aux écologistes, aux retraités désirant avoir une résidence plus petite répondant à leurs besoins, aux gens voulant accéder à la villégiature à un coût moindre, aux jeunes couples souhaitant acquérir une propriété et aux professionnels appelés à se déplacer pour différents contrats, aux locataires désirant accéder à la propriété », précisant que ce mode de vie diminue l’étalement urbain.
« Vivre signifie le développement de milieux de vie. Ce qui est envisagé dans le complexe de l’Érablière de Saint-Nazaire est axé sur la nature, la randonnée, l’étang de pêche, la cabane à sucre. Nous souhaitons créer un sentiment d’appartenance, une collectivité », ajoute-t-il.
Habitables à l’année, les demeures de petit format, fabriqués par l’entreprise d’Alma sont construites selon les normes du Code national du bâtiment. La compagnie proposera, à moyen terme, six modèles différents. Pour le moment, le constructeur n’en commercialise que trois.