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Maxime Hébert-Lévesque

ALMA – Les propriétaires de Vérifruit, située dans le parc technologique d’Alma, viennent d’acheter la firme Nasuco Canada, l’un des sous-traitants de la chocolatière canadienne Laura Secord. L’entreprise, auparavant domiciliée sur le boulevard Matte à Brossard, manufactura désormais ses confiseries dans les installations almatoises de Vérifruit.

« Nasuco Canada prépare et emballe les fudges ainsi que le sucre à la crème commercialisé sous le nom de Laura Secord. En 2021, j’ai rencontré le propriétaire de la firme et celui-ci envisageait de prendre sa retraite et il était ouvert à vendre. Une entente confidentielle sur le prix d’achat a été convenue et la transaction s’est officialisée au début de l’année 2022. Lors du processus de repreneuriat, nous avons également rencontré les gens de Laura Secord pour renouveler le droit de mettre en marché les confiseries en utilisant leur nom », explique David Plourde, copropriétaire de Vérifruit.

Selon l’homme d’affaires, l’achat du fabricant de fudge est en adéquation avec la stratégie de croissance de son entreprise. « Notre centre de transformation alimentaire à Alma est en activité depuis peu. Ce bâtiment de 13 000 pi2, dont le chantier a débuté fin 2021, a d’abord été conçu pour accueillir la production de Vérifruit, mais il a toujours été question d’optimiser les installations au maximum. »

Déménager une usine

Au moment du rachat, David Plourde s’est établi sur une période de quatre mois en banlieue de Montréal. « Durant ce temps, j’ai opéré l’usine de Brossard. Autrement dit, j’ai appris comment fonctionnaient une manufacture de fudge et les éléments techniques et logistiques qui la composent. Ce n’est que tout dernièrement que nous avons rapatrié l’entièreté des équipements pour les implanter à Alma. Le rodage est commencé depuis une semaine et, mis à part quelques ajustements techniques, la production va bon train. À terme, cette division manufactura 100 000 kg de confiserie pour Laura Secord par année et nécessitera l’effort d’une quinzaine de travailleurs. »

L’entrepreneur ne cache pas qu’opérer l’usine à Alma augmente les coûts de transports. « Nous avons plusieurs points de vente dans la région métropolitaine. Toutefois, les loyers commerciaux et industriels sont beaucoup plus chers dans le secteur de Montréal qu’au Lac-Saint-Jean. Ces économies viennent contrebalancer les coûts supplémentaires reliés au transport », conclut David Plourde.

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