NOMANDIN – L’Agence de gestion intégrée des ressources (AGIR), un organisme sans but lucratif (OSBL) situé à Normandin, applique le principe de la gestion intégrée des ressources en milieu forestier, de façon à maximiser les retombées pour les communautés forestières. Pour y arriver, AGIR offre des services techniques et professionnels de qualité à ses membres et aux clients collectifs et privés.
« Nous représentons l’expertise technique et professionnelle du Regroupement des 11 corporations locales de développement en milieu forestier de la MRC de Maria-Chapdelaine. On réalise notamment, en collaboration avec l’industrie et le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, la planification des travaux de récolte forestière de nos membres en forêt de proximité habitée. On assure aussi le suivi des opérations de récolte et leur conformité aux lois et règlements en vigueur. On fait également des travaux d’aménagement fauniques et récréatifs afin de mettre en valeur leur territoire et de favoriser son accès à la population », explique Michel Bouchard, le directeur général d’AGIR.
Les membres de l’Agence signent des ententes contractuelles annuellement avec l’industrie, principalement Produits forestier Résolu (PFR). « Il faut comprendre que ce sont des bénévoles qui s’impliquent auprès de nos corporations. À l’époque, elles n’avaient pas les moyens d’embaucher du personnel. Quand AGIR est né, c’est devenu leur expertise. On a embauché des ingénieurs, biologistes, techniciens pour travailler en commun. C’est un regroupement pour se donner une expertise commune, pour être capable de rouler et arriver financièrement. Notre offre en est une de service de supervision et de gestion clé en mains », raconte Michel Bouchard.
Objectif
L’objectif principal d’AGIR est de répondre aux enjeux soulevés, principalement celui de la revitalisation des collectivités locales. Les industriels forestiers, plus particulièrement PFR, donnent des occasions d’affaires aux membres et le but est d’en dégager des revenus qui sont réinjectés pour des besoins plus spécifiques dans le milieu.
« À titre d’exemple, la corporation Comité de forêt habitée de Saint-Edmond a utilisé une partie des sous qu’ils génèrent avec leurs activités par le biais de leurs ententes avec les compagnies forestières pour aménager un lac dans lequel ils ont ensemencé des poissons et, l’hiver, ce lac-là est ouvert à la pêche blanche. C’est devenu un lieu de rassemblement sur le territoire forestier de proximité et qui est mis en valeur en même temps par nos corporations locales », de laisser tomber le DG.