« Pour la portion commerciale, on parle de 30 M$ d’investissements. Pour le côté résidentiel, ce sont de 120 à 130 M$ qui seront investis sur trois à cinq ans », indique Sébastien Morissette, le directeur du développement des affaires chez le Groupe Cloriacité, promoteur du projet. Le développement de la portion résidentielle sera assumé principalement par d’autres entrepreneurs.
La première étape du vaste projet de revitalisation du centre commercial est constituée du réaménagement des anciens locaux du Métro, qui a déménagé dans un bâtiment neuf récemment. Les espaces laissés libres seront transformés pour y transférer le Pharmaprix et le Dollorama. Ces derniers en profiteront pour augmenter leur superficie.
Selon le promoteur, la portion commerciale, totalisant environ 80 000 pieds carrés, est louée à 75 %. La venue d’un BulkBarn à l’été 2025, ainsi que du centre d’entraînement Anytime Fitness, ont été annoncées. Le spa Hammam Thalassa sera pour sa part refait à neuf et L’Artisan Boulanger demeure également au sein du Faubourg Sagamie. « Il nous reste des locaux variant entre 1 500 et 5 000 pieds carrés à louer », affirme M. Morissette.
Échéancier
Le chantier devrait commencer au cours des prochains jours, pour une ouverture prévue du Pharmaprix et du Dollarama dans leurs nouveaux locaux vers la fin du printemps ou le début de l’été 2025. Les travaux seront réalisés par l’entrepreneur général drumondvillois Drumco Construction, mais le Groupe Cloriacité souhaite collaborer avec des sous-contractants de la région.
Une fois le déménagement du Pharmaprix et du Dollarama complété, le Groupe Cloriacité pourra s’attaquer à la démolition de la portion arrière du bâtiment et à la reconstruction de la façade qui du côté du développement résidentiel. Cette étape est prévue pour l’été prochain. La portion commerciale du projet devrait être terminée vers la fin 2025 ou le début 2026.
Développement résidentiel
Le développement résidentiel pourrait débuter également dès l’été prochain, puisque des terrains sont déjà disponibles pour la construction. « Nous en avons un déjà venu, un qui est sous offre et il en reste un qui est libre. Nous vendons les terrains à des entrepreneurs locaux qui veulent construire les bâtiments en respectant le plan d’ensemble établi et approuvé par la ville », précise Sébastien Morissette.
