N.D.L.R. : Dans son édition papier de janvier, Informe Affaires a effectué une petite tournée des Chambres de commerce et d’industrie de la région pour connaître les dossiers prioritaires pour l’année 2020.
DOLBEAU-MISTASSINI – La rareté de main-d’œuvre et l’achat local sont les priorités de la Chambre de commerce et d’industrie de Dolbeau-Mistassini(CCIDM) pour l’année 2020, selon le président Guillaume Ratté, Associé chez Mallette.
« Il y a eu énormément d’efforts mis sur l’achat local lors de la dernière année. On essaie de pallier l’achat en ligne. Mais, il n’y a pas une journée où je ne me fais pas parler de la rareté de main-d’œuvre, ce qui a un très gros impact dans nos PME locales. Nous avons plein d’entreprises super intéressantes sur notre territoire et il faut qu’elles soient capables de mener des projets à terme. Et pour ce faire, ça prend de la main-d’œuvre », avoue M. Ratté en rappelant l’énorme travail de son prédécesseur Dominic St-Pierre lors de ses sept années à la présidence, notamment pour la mise en place du programme Fidélité Boomerang, pour aider à stimuler l’achat local.
Le nouveau président, élu en octobre dernier, ajoute que la CCI joue son rôle en aidant ses membres, notamment par le biais de formations et de conférences. « Nous devons trouver aussi des moyens pour amener des gens ici, qu’ils y demeurent et qu’ils veulent y travailler. Notre rôle en est un de concertation et de faire connaître nos entreprises et d’en faire la promotion. »
Pour soutenir les gens d’affaires à prendre le virage numérique 4.0, la CCI de Dolbeau-Mistassini présente des formations notamment sur le leadership, les bonnes pratiques d’affaires et le lead management.
« Ces formations continues dans un contexte de rareté de main-d’œuvre permettent de faire plus avec moins en plus d’aider nos membres à prendre le virage. Nous devons agir comme facilitateurs pour nos membres pour qu’ils puissent en profiter », affirme le président dont l’organisme regroupe quelque 150 membres.
Grands projets
Concernant les grands projets de GNL Québec, Métaux BlackRock et Arianne Phosphate, Guillaume Ratté soutient qu’il s’agit d’une bonne manière de se développer comme région.
« Je veux, toutefois, que si ces grands projets amènent du travail et des activités économiques, que nos PME locales en profitent également. Nos membres veulent également qu’en plus des formations et des conférences, que nous soyons aux aguets et prêts à mener des combats quand ils ont une préoccupation ou une crainte. Ils s’attendent à ce que l’on soit derrière eux et qu’on parle en leur nom.
« Par exemple, on n’a qu’à penser à l’achat regroupé gouvernemental. Je comprends que c’est bon pour le citoyen payer de taxes, mais en même temps, c’est une perte de pouvoir d’achat et de business pour nos entreprises locales. Que peut-on faire ? Nous devons au moins demander comment ça va fonctionner, s’il y a des actions à prendre et faire des représentations auprès des gens qui prennent les décisions. Je pense que ces actions font partie des attentes de nos entrepreneurs. »
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