N.D.L.R. : Les entrevues ainsi que la rédaction de cet article ont été réalisées à la fin de l’année 2020. Étant donné de l’évolution rapide de la situation concernant la pandémie de COVID-19, il se peut que certains éléments ne soient plus d’actualité.
SAGUENAY – Nos espaces naturels et nos bordées de neige font de la région un lieu idéal pour la pratique du ski de fond. La région étant en zone rouge, deux centres de plein air ont dû s’ajuster, mais leurs gestionnaires demeurent positifs et s’attendent à connaître une saison bien remplie.
Le Saguenay–Lac-Saint-Jean en zone rouge, les adeptes du ski de fond ne peuvent pas pratiquer leur sport favori en peloton. Les gens doivent être seuls de manière à éviter les congestions sur les pistes et respecter les normes sanitaires en vigueur en raison de la pandémie de COVID-19. Pour une majorité des centres de plein air, les services ont été réduits, notamment par la fermeture des vestiaires et des abris pour se réchauffer qui se trouvent normalement le long de certains sentiers. Malgré tout, les responsables et propriétaires de centres de ski restent confiants.
Pierre-Luc Champagne, directeur adjoint du Centre plein air Bec-Scie se prépare à une saison mouvementée. « Nous pensons que l’achalandage sera grand. Les gens ont retrouvé l’intérêt pour le plein air depuis le début de la pandémie. Pour preuve, cet été nous avons battu un record avec 9846 entrées. Pour cet hiver, nous sommes sûrs de dépasser les 11 000 visiteurs. Afin de répondre à cette demande, nous avons ouvert de nouveaux postes. Ce qui représente une augmentation de 20 % des heures de travail ». Pour ce qui est de la sécurité, le site a la particularité d’avoir des sens uniques dans ses sentiers. Cela évite que les fondeurs se croisent. Sur le plan marketing, l’administration a décidé de faire quelques ajustements pour être en adéquation avec la situation. « Pour attirer les skieurs, on ne change rien, ce sont des gens de la région pour la majorité. Toutefois, la clientèle de notre division Okwari Aventure était composée à 92 % d’étrangers. Nous avons donc transformé la bannière pour la renommer Okwari le Fjord qui vise un marché interrégional ».
Centre plein air Le Norvégien
Pour Le Norvégien, la distanciation ne semble pas être un problème. « Nous avons amélioré l’accès aux points de départ des sentiers intermédiaire et familial pour garantir une plus grande sécurité. Le défi n’est pas sur les pistes, mais dans les aires intérieures. Nous nous sommes munis de gel désinfectant, de plexiglas et nous avons élaboré une stratégie de désinfection des équipements », explique Philippe Robert, directeur général. Bien que les mesures sanitaires représentent un coût d’opération supplémentaire pour l’entreprise, le DG n’a pas l’intention de refiler la facture à sa clientèle. « Nous vivons tous des moments difficiles et le sport est salvateur. Restreindre l’accès au Centre en augmentant les prix n’est pas dans nos plans ».
Tout comme pour le Bec-Scie, les administrateurs du Norvégien pensent qu’il s’agira d’une bonne saison. « Nous avons 20 000 usagés en moyenne durant l’hiver et nous n’en attendons pas moins pour cette année ».