SAGUENAY – Une étude de la firme Destination Think de la Colombie-Britannique démontre que le tourisme au Saguenay-Lac-Saint-Jean affiche un indice de 43, ce qui correspond à 12 000 conversations positives sur Internet et les médias sociaux en 2017. C’est ce qu’a révélé, ce matin, la directrice générale de Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean Julie Dubord lors de la conférence d’ouverture du 1er Forum touristique régional qui se déroule jusqu’au 22 mars à l’Hôtel Le Montagnais à Chicoutimi.

« Cette étude mesure le bouche à oreille parce qu’on sait que c’est un vecteur important de qu’est-ce que le client retient de la destination et qu’est-ce qu’il entend du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il n’y avait pas d’étude pour mesure cela. Nous sommes chanceux d’y être avec quatre autres régions qui nous ressemblent, soit la Mauricie, Revelstoke aux États-Unis, Hordaland en Norvège, Lake George au Nouveau-Brunswick et North Western en Ontario. La perception qui en résulte est très positive et je suis particulièrement satisfaite. Je m’attendais à un indice de 30 et nous sommes dans les 40. Ce qui veut dire qu’on est dans une impression positive que le client partage sur notre région et qu’aussi, il y a beaucoup de potentiel à venir dire des choses sur notre région, à augmenter ce qui se dit sur notre région », mentionne Julie Dubord.

Toujours selon la directrice générale, cette étude va aider le milieu touristique régional dans la promotion et les choix stratégiques qu’il aura à faire. « C’est quoi les produits qui sont les plus vecteur d’impression positive, c’est quoi les choix qu’on devrait faire et  ce que l’on doit mettre de l’avant autant dans notre promotion que dans notre développement ? Le résultat qui me réjouit le plus c’est celui sur le produit d’aventure qui montre un indice de 49. On avait un a priori au départ comme quoi c’est un produit intéressant pour la région, mais je ne pensais pas que c’était aussi important comme point d’ancrage de notre destination, autant dans le niveau d’intérêt que dans le volume de conversations. »

Julie Dubord avoue d’autre part que le constat qui l’a le plus déçue est celui qui dit qu’on a du potentiel, mais aussi beaucoup de la place à l’amélioration. « C’est ce qui se dit passivement sur la région, qu’il n’y a pas de sentiment positif associé à ce qui est écrit ou vu (photo), ce qui se résulte en un impact plus passif. »

De manière globale, 16 atouts de la région dont 10 sont spécifiques aux produits d’aventure comptent un indice supérieur à 40. L’observation de la nature, les Festivals et les plages ont aussi la quotte dans les conversations.

« Dans l’ensemble des 500 000 conversations en 30 langues sur tous les éléments concernant la région, on remarque un indice négatif de 24. Et quand on parle de tourisme, il monte à 43. Ça démontre que le tourisme peut être un élément d’avenir pour la région », laisse tomber Julie Dubord.

Programmation

Des conférences et des panels sur différents thèmes comme la cohabitation des usages territoriaux, travailler de concert avec les orientations nationales, les constats et enjeux de la main-d’œuvre, les croisières internationales, l’identité régionale, le meilleure pratiques et pièges à éviter à l’ère du numérique et le rôle de la population locale dans l’équation de vacances réussies figurent à l’horaire de la journée. Il en sera de même jeudi alors qu’à cette occasion, une centaine d’étudiants de l’UQAC et du Cégep de Saint-Félicien seront sur place afin de participer aux différents ateliers et conférences. Parmi celles-ci, on remarque celle de « Fly BGO », qui concerne une étude de cas à succès d’un développement du transport aérien régional et où la délégation de la Norvège sera en vedette.

Enfin, ce premier forum qui réunit quelque 200 participants se terminera vendredi avec avec la tenue d’un World Café, d’un dîner et d’un cocktail de clôture..