SAGUENAY – Voici une première dans l’histoire de Tourisme Saguenay–Lac-Saint-Jean. Après avoir mesuré, en 2013, les retombées économiques de la motoneige, une étude sera dévoilée à l’automne prochain pour les quatre saisons. Après un an de travail et 5000 répondants, les prémices des réponses sont déjà au-delà des attentes selon la directrice générale, Julie Dubord.
« On souhaite mesurer l’impact de l’industrie du tourisme. Dans notre région, c’est un instrument de diversification économique important. Nous avons des forces énormes et nous nous positionnons de manières incroyables sur les quatre saisons. Nous devons faire des choix intelligents et au bon moment pour investir au bon endroit pour soutenir ces industries de la bonne façon. L’enjeu majeur, c’est la pérennité du produit et des entreprises reliées au tourisme. Donc, pour crédibiliser ce secteur, il faut lui donner des valeurs monétaires », a commenté la directrice générale.
Jamais auparavant le tourisme n’avait été quantifié sauf pour l’industrie de la motoneige en 2013 dont l’étude révélait des retombées économiques de 100 M$ seulement dans notre région. « C’est énorme. Il faut considérer que c’était dans une période plus calme en matière économique, cette étude consolidait les emplois. Devant l’impossibilité d’affirmer clairement le nombre d’emplois qui est généré ainsi que les retombées dont fait partie les dépenses, mais aussi la contribution de l’industrie elle-même au PIB de la région, l’étude qui sera dévoilée démontrera aussi la balance touristique, c’est-à-dire, ceux qui visitent notre région et nous, qui visitions les autres régions », a ajouté Julie Dubord. L’étude est pratiquement complétée et l’analyse est en cours de réalisation, selon les dires de la directrice générale qui souligne que « pour avoir aperçus certaines données préliminaires, il y aura des surprises importantes, mais aussi des confirmations très précises que le tourisme est une industrie très forte. Le gouvernement du Québec a fait une démonstration de son adhésion envers le tourisme avec le dernier budget, mais il reste encore beaucoup de travail à réaliser sur le plan régional et de cohésions à atteindre pour que tout performe à son maximum ».
Pour Julie Dubord, la force de la région est d’avoir des attraits intéressants tout au long de la saison pour ne pas avoir une offre touristique monochrome qui se reposerait seulement sur une ou deux saisons. « Nous avons un équilibre entre les gros joueurs comme les parcs nationaux ou le Zoo sauvage de Saint-Félicien, tout cela jumelé à des produits complémentaires qui sont l’épice de notre offre régionale, comme les microbrasseries ou encore les musées », a conclu la directrice générale.