BAGOTVILLE — Les travaux de l’aéroport Saguenay-Bagotville progressent et devraient se terminer au début de 2024. La première des quatre phases prévues, a récemment été complété. L’ensemble des rénovations a nécessité un investissement de près de 26 M$.
« Nous avons procédé à la première phase qui consiste au déménagement des équipements vers le nouveau terminal. Depuis deux semaines, les usagers transigent par la section d’agrandissement de l’aéroport, ils ont maintenant accès à la salle sécurisée et le nouveau convoi des bagages. Nous sommes fiers et très heureux de voir un nouvel aéroport plus spacieux, plus confortable et plus adapté », souligne Priscilla Nemey, directrice générale de Promotion Saguenay.
Les travaux complétés à 75 %
Les travaux permettent à l’aérogare de doubler sa superficie, d’installer trois fois plus de sièges et d’avoir quatre comptoirs d’embarquement au lieu d’un. « L’infrastructure datait de 1967. Elle ne répondait plus aux besoins de l’aérogare, nous ne pouvions plus organiser plusieurs vols simultanément, car l’espace ne convenait plus. C’était un aéroport désuet, avec peu de services donc le besoin était criant », ajoute Mme Nemey.
Il va y avoir trois autres phases au sein de l’aérogare. La deuxième phase aura lieu à l’automne où certains services seront ajoutés ; un espace boutique, un petit espace de restauration et un service de consigne de bagage pour les gens qui voyagent vers le sud et qui veulent laisser leurs vêtements d’hiver à Bagotville.
D’ici à la fin de l’année, l’ancienne partie de l’aérogare actuellement en rénovation sera également accessible. Cette phase trois était un besoin important depuis longtemps selon la directrice générale de Promotion Saguenay. Finalement en 2024, les usagers auront accès à la mezzanine où une aire de restauration et un espace dédié aux familles seront disponibles.
Un retour à la normale pour 2024
Le nombre de passagers à augmenter de 30 % comparativement à l’année dernière. « Les chiffres sont encourageants, nous pensons avoir un retour à la normale en 2024, c’est-à-dire avoir le même nombre de passagers que nous avions avant la pandémie. Nous ne vous cachons pas que nous souhaiterions avoir plus de liaison et plus de volume, mais nous allons continuer de travailler fort », conclut Priscilla Nemay.
