6 • MAI 2014 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
TECHNOLOGIE
Neurones Vision
Des produits créés
pour optimiser des usines
Danyelle Tremblay, TRA,
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hérapeuTe
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Vous pouvez me rejoindre au
418 817-2436
(bur.)
2775, rue Blackburn, Jonquière,
G7S 1A7
La grande majorité des gens qui expérimentent la vie de couple à un moment
ou l’autre de leur existence, réalisent, invariablement, que la vie à deux n’est
pas de tout repos. J’ai déjà lu quelque part qu’au point de vue relationnel, la
vie de couple serait comparable au sport extrême. Vincent Vallières le dit au-
trement :
« L’amour, c’est pas pour les peureux! »
Alors, comment qualifier sa vie de couple lorsqu’ensemble, on gère une en-
treprise? On pourrait presque dire que, dans ce contexte, les prouesses re-
lationnelles que les individus doivent réaliser sont dignes des contorsions
exécutées par les artistes du Cirque du Soleil! Le parcours nécessaire à l’ac-
complissement personnel, tout en maintenant son bonheur à l’intérieur du
couple, fait ressortir le meilleur de soi, mais aussi le pire. Comment cultiver le
meilleur et s’affranchir du pire lorsqu’en plus de vivre à deux, nous travaillons
ensemble au succès de l’entreprise familiale?
Calcul révisé
En langage populaire, on entend souvent : «Maintenant mariés, nous ne fe-
rons plus qu’un!», comme s’il y avait une nouvelle équation 1 + 1 = 1. Pour-
tant, les règles mathématiques reconnues disent que 1 + 1 = 2. Pour ma part,
j’aurais plutôt tendance à croire que la même équation donne 3 comme résul-
tat final : à chacun des individus du couple qui demeurent entiers, s’ajoute une
nouvelle entité, le couple. Cette notion est souvent négligée autant dans les
difficultés relationnelles de celui-ci que dans la recherche de solutions. Nous
aurons l’occasion d’y revenir dans de prochaines chroniques.
L’effet LOUPE!
Avec le temps, chaque couple développe des particularités qui lui sont
propres. Dans le partage du quotidien, il grandit et se construit dans ses
forces comme dans ses petits travers. La
condition «extra - ordinaire»
de la
vie du couple propriétaire-gérant d’entreprises agit à la manière de la loupe en
grossissant ce qui existe déjà dans la relation. Les forces du couple peuvent
en être décuplées ce qui favorisera le succès de l’entreprise. Cependant, les
difficultés relationnelles seront également amplifiées, ce qui risque de porter
atteinte au couple comme à l’entreprise. Dans cette optique, il devient crucial
de connaître nos forces pour les mettre au service de la famille et de l’entre-
prise. Une bonne connaissance de nos difficultés relationnelles nous donne
aussi une meilleure prise pour les corriger, à tout le moins pour en diminuer
les impacts fâcheux.
Ce sujet est si vaste qu’il reviendra régulièrement dans mes chroniques. Dans
lesquelles je ne vous promets cependant pas de répondre à toutes les ques-
tions liées aux difficultés de couple. L’objectif principal étant de porter à la
réflexion certaines situations particulières aux impacts réels.
Dans tous les
cas, reconnaître son vécu personnel et savoir le partager à l’intérieur du
couple devient un atout indéniable pour atteindre le succès en affaires.
C
hronique
no
5
205G02-14
À 42 ans, Steeve Tremblay peut
être qualifié d’un homme de défi.
Avec des contrats dans six pays,
sa compagnie Neurones Vision
développe des systèmes de vi-
sion électroniques pour les équi-
pements de productions des scie-
ries. « Avec une obsession totale
de régler le problème, dès que je
pose le pied dans une usine, je jure
à mes clients que c’est satisfaction
garantie ou argent remis », a lancé
le génie de la production automa-
tisé.
Depuis 2007, Steeve Tremblay a
lancé son entreprise avec sa femme
Julie Mathieu qui tient le fort à la ré-
ception et à la comptabilité. Pour
l’instant, jouant de prudence, il pré-
fère ne pas grossir son entreprise qui
offre une gamme de services qu’il a
développés au fil du temps et des de-
mandes des responsables d’usines.
Steeve Tremblay, avant Neurones
Vision, avait vu venir la fermeture de
l’entreprise pour laquelle il travaillait.
Son idée géniale a fait du chemin, car
il remplit des contrats en France, au
Japon, en Espagne, aux États-Unis,
au Canada et en Irlande. «Comme la
demande est très forte, je dois sou-
vent refuser des contrats», a-t-il pré-
cisé.
Les services offerts
Neurones Vision a pour mission claire
d’analyser les problématiques dans
une usine pour ensuite concevoir,
programmer et installer un produit
nouveau. « Le but est d’optimiser la
production grâce à des systèmes de
vision électroniques. De plus, mes in-
terventions permettent parfois à des
scieries de conserver plus longtemps
leurs équipements et de consolider
des emplois», a précisé monsieur
Tremblay. Comme les termes tech-
niques sont compliqués pour le com-
mun des mortels, Steeve Tremblay
vulgarise son travail avec une image
percutante. «C’est comme si je créais
un robot spécialement pour les be-
soins de mes clients. Je l’invente, le
programme et lui demande d’agir pour
des besoins spécifiques et uniques»,
a expliqué Steeve Tremblay.
Quand il entre dans l’usine, Neu-
rones Vision a pour objectif final d’ap-
porter de 5% à 10% de rendement
supérieur et de faire économiser
les propriétaires d’usines. « Dans le
but d’améliorer la performance, en
termes précis, je suis là pour appor-
ter une expertise nouvelle et un sou-
tien technique en offrant des produits
avant-gardistes d’une efficacité supé-
rieure. Les clients ont souvent le nez
trop collé sur leurs problèmes. J’agis
donc comme une aide externe», a
précisé monsieur Tremblay qui avoue
aider ses clients à développer une
approche moins farouche quand il
est temps d’apprivoiser les nouvelles
technologies. « Je m’efforce d’instal-
ler des produits que le client pourra
contrôler, comprendre et manipuler
à sa guise. Il faut que ce soit facile
après mon départ », a insisté Steeve
Tremblay.
De Saint-Félicien à Tokyo
Ayant rempli des contrats dans
quelque 200 usines depuis ses dé-
par Chantale Potvin
