INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
JUILLET 2014 •
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Industrie touristique
ROBERVAL- Depuis le 23 juillet 1955,
un événement annuel anime Roberval
pendant une semaine. Sur les vitrines
commerciales peintes en bleu et jaune,
des promotions attirent les clientèles
qui proviennent de tous les pays du
monde. Avec ses activités, ses spec-
tacles, ses épreuves sportives et ses
300 bénévoles, la Traversée interna-
tionale du lac St-Jean favorise des re-
tombées économiques de quelque 4,3
millions de dollars.
(C.P.)
Au fil du temps, la Traversée, qui
est née de l’idée de Martin Bédard, en
plus des prix, des mentions et des hon-
neurs, a surtout récolté de beaux souve-
nirs. Ayant changé de site à quelques re-
prises, l’événement est maintenant établi
sur les bords du Piekouagami pour pré-
senter les spectacles et pour assister à
l’arrivée des nageurs. Parlant spectacles,
depuis la huitaine de gaieté, qui se dérou-
lait dans les années 70 et 80, des artistes
telles que Céline Dion et Ginette Reno
ont occupé la scène à Roberval. Quant
aux records d’assistance, sans parler de
chiffres officiels, ils sont détenus par Mar-
jo, Niagara, les Colocs et Plume.
Des champions de partout
Depuis les premières brasses de Jacques
Amyot, en 1955, une liste a vu s’énumé-
rer un millier de nageuses et nageurs
de 32 pays. Pour la 60e édition, ce sera
un record, car 25 nageurs provenant de
15 pays différents sauteront au quai de
Péribonka pour nager les 32 kilomètres
et ainsi compléter l’une des six plus dif-
ficiles épreuves du monde. Deux grands
noms, qui ont déposé leur main sur la
plaque d’arrivée, sont John Kinsella, dit
la « torpille américaine », qui a remporté
l’épreuve de 1974 à 1979. Or, le record
des victoires consécutives est détenu par
le titanesque Bulgare, Petar Stoychev, qui
a décroché le titre de champion 11 fois de
2001 à 2011. « Je suis maintenant le
Roi », avait-il déclaré en 2007, l’année où
il a battu le record de Kinsella.
Or, le record de tous les temps appartient
au Français Stephane Lecat. En 2000, en
6 heures 22 minutes et 48 secondes, il a
complété l’épreuve. Chez les femmes, le
meilleur temps a été enregistré en 2012
par la Brésilienne Ana Marcela Cunha,
après 6 heures 34 minutes et 06 secondes
de nage. Les plus fidèles nageurs sont la
Néerlandaise Irene Van der Laan et l’Ar-
gentin Claudio Plit qui ont respectivement
participé 27 et 26 fois à la Traversée. En
1982, pour une rare fois, l’épreuve a été
remportée par un Québécois, soit Robert
Lachance, qui a bien résumé son combat
en sortant de l’eau. « C’est comme si je
venais de gravir le mont Everest, mais à
l’horizontale », avait-il lancé en reprenant
son souffle.
Des chiffres impressionnants
Chaque année des campagnes de fi-
nancement rapportent des sommes in-
téressantes pour l’événement. Pour la
60
e
, 225 060$ ont été amassés pour se
greffer au budget d’opération annuel de
800 000$ qui est dépensé à 75% dans
la région. Aussi, la Traversée enregistre
autour de 92 500 visiteurs par année
et compte plus de 450 retombées de
presse. De plus, une étude effectuée par
la firme Watson Recherche Marketing a
démontré que 84 % des touristes esti-
vaux interrogés ont expliqué que la Tra-
versée était la principale raison de leur
venue dans la région à la fin de juillet.
Pour inf.: traversee.qc.ca/fr
La Traversée a 60 ans
Des chiffres qui prouvent la pérennité
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La gestion d’une équipe virtuelle :
une affaire d’agilité
L’ouverture des marchés et la mondialisation des activités au sein des
organisations nécessitent de plus en plus, pour les équipes, de travail-
ler dans un cadre virtuel. Ceci impose plusieurs contraintes, telles que
la distance géographique, les fuseaux horaires qui séparent les gens
ainsi que les réalités culturelles différentes. Cette situation augmente
de façon importante le risque de perdre en efficacité et en rentabilité. Dans le même sens, la mobi-
lisation de ces individus au sein de l’équipe ainsi que leur cohésion en sont plus complexes. Dans
ce contexte, il est donc essentiel de repenser la façon d’encadrer et de gérer de telles équipes.
L’environnement typique d’une équipe virtuelle est la plupart du temps un ensemble enchevêtré
de relations entre divers groupes d’une même organisation et parfois même d’organisations diffé-
rentes. Ces groupes travaillent sur des projets communs, souvent en mode matriciel.
L’équipe virtuelle a cependant besoin de trois éléments essentiels sans lesquels il lui est difficile
de performer. D’abord, elle a besoin d’une gouvernance qui se voudra cohérente. Ensuite, elle a
besoin que les individus qui la composent fassent preuve d’une grande autonomie. Finalement, elle
a besoin d’elle-même dans ce sens qu’elle oblige une grande rigueur. Sans de telles dispositions,
le bon fonctionnement de l’équipe virtuelle risque d’être compromis.
Plusieurs défis de gestion sont inhérents aux équipes virtuelles. Voilà donc des questions essen-
tielles à se poser :
1. Quelles sont les caractéristiques clés d’un leader et des membres d’une équipe virtuelle?
2. Comment établir clairement les normes et les façons de fonctionner afin de diminuer l’ambiguïté
quant à la cible, au processus et aux types de relations que l’on désire pour l’équipe?
3. Comment optimiser le partage de l’information entre les membres de l’équipe?
4. Comment conduire une réunion efficacement malgré les défis particuliers que pose la virtualité?
5. Comment faire des différences culturelles un levier enrichissant plutôt qu’une source d’opposi-
tion?
6. Comment se donner les moyens pour gérer les conflits malgré la distance tout en tenant compte
de la diversité culturelle?
7. Comment identifier des moyens pour maintenir un niveau de motivation suffisant pour assurer
l’atteinte des résultats attendus?
Ce qu’il faut retenir de ce nouveau mode de gestion est que les personnes restent toujours l’angle
central de cette relation et qu’elles ont les mêmes besoins que toute autre personne qui évolue
dans une équipe traditionnelle.
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L’impressionnant et populaire souper dans les rues attire environ 10 000 personnes. Lors de
ce souper, les hôtels et les motels affichent complet et les restaurants et les bars sont débor-
dés.
(Photo: courtoisie Traversée du lac St-Jean)
La direction générale de la Traversée inter-
nationale du lac St-Jean est assumée par
Louise-Julie Brassard depuis mars 2014.
(Photo: Chantale Potvin)
